Live City Check-In - En tête-à-tête avec le maire de Toronto, John Tory

Dans cette conversation franche avec le maire de Toronto, John Tory, vous découvrirez comment sa ville fait face aux défis de COVID-19 et quels pourraient être les impacts à court, moyen et long terme sur la ville.

5 Les clés
à retenir

Un tour d'horizon des idées, thèmes et citations les plus convaincants de cette conversation franche.

1. Les populations sont touchées de manière disproportionnée par le COVID-19

Le COVID-19 a exacerbé les problèmes existantsLe COVID-19 a exacerbé les problèmes existants, les populations racialisées et marginalisées étant touchées de manière disproportionnée. En prenant des mesures pour relever les défis de santé publique auxquels sont confrontées les populations vulnérables, les villes peuvent développer de nouveaux programmes et systèmes qui bénéficieront aux populations vulnérables. les populations vulnérables, les villes peuvent développer de nouveaux programmes et systèmes qui bénéficieront à tous. de tous.

2. Trois défis urbains sur lesquels nous ne pouvons pas revenir

La pandémie a entraîné des changements fondamentaux en ce qui concerne l'offre de garde d'enfantsle transport, et le soutien aux entreprises locales. Nous nepas revenir aux aux approches antérieures en matière de prestation de services. Comment pouvons-nous continuer à répondre attentes des résidents et adapter ces services essentiels dans un post-pandémie ?

3. Pour changer les choses, les villes ont besoin d'une plus grande autonomie financière

Des réponses municipales solides des réponses municipales à la crise nécessitent des changements significatifs dans les finances municipales. Des villes comme Toronto ont besoin d'une plus grande autonomie pour générer les revenus revenuss.

4. La pandémie a permis à Toronto la permission d'expérimenter

Au cours de cette période, a connu une augmentation de la pés de confiance du public dans les collectivités locales et le mandat de l'administration locale et le mandat du public pour conduire des changements réactifs dans les aides et les services de la ville. des changements réactifs dans les aides et les services de la ville. Cela a permis à la ville de permis à la ville de d'élaborer et de mettre en œuvre des politiques beaucoup plus rapidement que qu'il n'était que cela n'était possible dans le passé.

5. Nous devons être préparés pour la deuxième vague

Les Ca ville de Toronto a adopté une approche pragmatique pour répondre à la crise, sur la base des recommandations du Médicale Officer of He santé. En tirant les leçons de de la façon dont nous avons réagi pendant cette l'époque, les Cée, la Commission sera mieux en mesure de s'acquitter de sa mission. mitiger les vagues à venir.

Panel complet
Transcription

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Mary R owe [00:00:32] Bonjour à tous, c'est Mary Rowe de l'Institut urbain du Canada, merci de vous joindre à nous pour cette semaine, le début d'une fabuleuse semaine de CityTalks. Nous sommes très heureux que le maire de Toronto, John Tory, se joigne à nous pour nous éclairer sur les problèmes auxquels Toronto a dû faire face et pour nous faire part de son point de vue sur les défis actuels et sur ce qui nous attend. Comme chacun sait, ces émissions sont diffusées à Toronto, qui est le territoire traditionnel des Mississaugas du Crédit, des Annishnabek, des Chippewa, des Haudenosaunee et des Wendat. La ville accueille aujourd'hui de nombreuses Premières nations, des Inuits et des Métis venus de toute l'île de la Tortue. Toronto est également couverte par le traité 13, signé avec les Mississaugas du Crédit, et par les traités Williams, signés avec plusieurs nations Annishnabek. Ces conversations ont lieu dans le contexte de ces héritages historiques et d'autres qui ont rendu les villes plus excluantes et moins inclusives. Et nous pouvons voir, comme je l'ai suggéré dans le passé, que COVID a été comme un accélérateur de particules dans les villes non seulement du Canada, mais aussi du monde entier, et qu'il a remis en question les conditions préexistantes qui nous posaient déjà des problèmes. Et maintenant, nous les voyons se manifester d'une nouvelle manière. Pour les urbanistes de ce pays et d'ailleurs, il s'agit là d'un défi de taille : comment faire face à cette situation, à notre propre héritage et à notre propre participation à ces pratiques d'exclusion exclusive ? Et comment changer ? Cette semaine sera donc consacrée à cette question et aux sessions qui suivront celle-ci. Monsieur le Maire Tory, nous sommes très, très heureux de vous accueillir. Ces conversations durent depuis sept semaines, je crois. Et nous avons discuté avec quelques autres maires. Et je tiens à dire que je pense que vous êtes l'un des premiers à porter une cravate. Je vous remercie. Nous souhaitons avoir une discussion franche avec vous sur ce que vous considérez comme les défis les plus importants auxquels Toronto a été et est confrontée. Nous disposons d'une fonction "chat", qui permet aux participants d'adresser leurs commentaires à tous les panélistes. Et tout le monde, s'il vous plaît, allez-y et posez vos questions au maire Tory. Nous essaierons de les poser. Nous disposons d'un temps limité. Posez donc vos questions ou essayez d'en poser le plus possible. Monsieur le Maire Tory, pouvez-vous commencer par nous décrire, en particulier, ce qui nous préoccupe le plus cette semaine, les événements des dernières semaines et la façon dont les gens ont exercé leur droit de descendre dans la rue et d'exprimer leur propre lutte contre ce qui s'est passé et la façon dont les impacts de COVID, mais aussi d'autres pratiques, affectent de façon disproportionnée les personnes de couleur. Je vous invite donc à nous donner votre point de vue, en vous rappelant que les gens de tout le pays sont à l'écoute. Je vous remercie de votre attention.

John Tory [00:03:01] Well, I think we have known and thank you very and thank you to the institure for having me on. I appreciate it very much. And I’m looking forward to our discussion today. I think that, you know, various studies done long before the pandemic told us something that we knew, which was that the challenge of what you can call it, what you want, marginalization, poverty. But that challenge, which we have taken on as a city, as have I know a number of other cities around the country, always had as a huge feature of it, the marginalization of people who were newcomers to Canada. This is in no particular order, newcomers to Canada, people from racialized communities and so on. There is a huge overlap. And so the pandemic has once again highlighted that. And the events of the last number of weeks have have added an additional, I guess, a layer onto it. And let me let me sort of take that apart. One of the things that I guess we saw from the beginning when the pandemic became what it is, was the paramount need on which we’ve spent probably the most time of anything we’ve done as a group that I’ve been managing the emergency, as have other cities, I’m sure, looking out for our most vulnerable populations. Where did a homeless person go after they had a test for the COVID and then tested positive or even when they were waiting for the results of the test? Where did they go to self isolate and be in a holding pattern if they didn’t have a home? I mean, and there’s a hundred other questions that flowed from that. So a lot of the time and the money that we spent have been on making sure that we answered those questions and had answers. And there’s been there’s been criticism of whether we did it fast enough or did enough or whatever. I will tell you, I’m unapologetically proud of the effort that this city has made. And I think Canadian cities generally have once again probably set a standard in terms of saying that we’re going to ask about those things, we’re going to act on those things, and we’re going to do something about them, not to perfection, but certainly to a very high standard. I think what’s now been added to that by the events of the last few weeks, I mean, one of the fundamental questions I always saw as confronting cities on the way out of the pandemic was how could you actually continue to look after some of those people that we found our way clear to look after in a different way and a more extensive way of, you know, various different things we did to be innovative and creative, whether it’s on food security or on or on housing or a series of other measures. How do you keep some of those things going? Because, of course, what we have learned is that some of these programs can actually work quite well. You can get huge community engagement. So it is an entirely government sort of mandated exercise. And it actually is addressing in a way that maybe some in some respects more effective than programs we had in place that had been years in the making from the government side, the. Whether the problem is food security are to do with homelessness or whatever. And now I think there’s been a greater urgency placed on that by the fact that something we always knew, which is that those problems, which are either a manifestation of or manifest themselves because of systemic racism and because of, you know, the marginalization of certain communities need to be always needed to be dealt with urgently, need to be dealt with marginally. Now, in another context as well, not just the context of the practicalities of looking after people. And Major, they’re fed and housed and have otherwise a better life experience in big cities, but also from the standpoint of it being the absolute in a relationship that exists between the social determinants of health and hunger and housing and so on. So I view that and I’ve answered every question before today when they said, what’s the biggest thing you’re going to have to do with post pandemic? It is how are you going to be able to continue as best one can to look after those populations in the post pandemic world? The second thing is I’m just gonna name three things. Second. I think there’s two very, very specific urban challenges that a number of cities on this, representatives on their will know, which is child care and transit because they fall particularly under our domain. I mean, child care, as I’ve often said, that child care and housing, I think are deliberately made to be made to be so complicated that nobody really understands who is responsible for them. Because if you just try to look at the byzantine world that we’re in financing, I can hardly make it out after six years. But the bottom line is that child care still needs to be provided it needs to be reopened. And it needs to be reopened under dramatically different bases than before because of the health questions. And the same with the transit. I mean, the transit cannot go back without some fundamental addressing of the health concerns to its old ridership. In our case, it’s 1.8 million people a day. When we get to 30 percent of that, we lose the ability to physically distance so obviously you have to do other things. And then the final one. The third one. So there’s no those two I name among many where you have to address the practicalities of going sort of back to some normal life, which will never be normal the way we used to know. But it’ll be normal in whatever normal means. The third one is finance. I mean, you know, now the fiasco that always was these cities that are the size and bigger than many provinces and many of the people who are live in cities that are on here are you know, it’s not hard to be bigger than the population of PEI, you know. And yet PEI is the province to do all kinds of things. It’s just it’s so ridiculous. And it is the bargain of 1867. That’s very nice. I learned about that in Canadian history, but it’s 2020. And here we are with the province of PEI, able to take more steps to finance itself and do different things to provide for the services that it has to provide than can the city of Toronto, the city of you know, of Edmonton, Calgary, Vancouver, Montreal. I could go on. And so it’s sitting in front of us now. And there’s two parts to that. One is the very short term urgent problem we face through no fault of the municipalities, just because of the pandemic and the need to come to some resolution with the other two governments as to what we’re going to do to help with that. And it’s been, I call it today in a news conference I said it was either dancing or jousting or fencing or I don’t know what it is, but whatever it is, it’s not coming to a deal and saying we’re going to help you. And then there’s the longer term question. Can we ever, I assume, without opening up the Constitution, because nobody really has an appetite for that. Can we ever come to any kind of a different arrangement that respects the maturity of these governments, their responsibility to deliver services pre post and during pandemic, and the need they have to have the money to do so and the latitude to do so in terms of their powers. So that’s what’s on my mind these days. And obviously the top one is the same one as it was during the pandemic as we try to emerge out of it, which is how do you make sure we can do a better job of addressing those vulnerable populations? And I think that will have a lot to do. Not everything. But it will have a lot to do with starting to address the issues. Because if you’re if you look and not try to oversimplify a very complicated issue that’s manifested with these protests. But I mean, it starts with the fact that people in the racialized and marginalized communities are in a much different position behind the eight ball on housing, on jobs, on school graduation, on food security, on mental health, on this and on that. And if you could start to address some of those, I think it will help you to address the overall problem. So I’ll stop there and we can move to questions or discussion or whatever you want.

Mary Rowe [00:09:45] Vous savez, je pense qu'il y a en quelque sorte deux faces à la même médaille. D'un côté, vous dites qu'il faut donner des ressources et des moyens aux villes pour qu'elles puissent mieux contrôler leur destin, définir leurs propres outils de revenus, avoir des politiques qui fonctionnent. D'autre part. Les gouvernements municipaux peuvent-ils réellement prendre les mesures nécessaires pour corriger la façon dont la ville ne fonctionne pas pour tout le monde ? Pensez-vous que, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui diront, oui, nous étions au courant de ces problèmes, mais nous ne l'avons pas fait pour n'importe quelle série de raisons intéressantes que nous avons, elles deviennent des excuses pour expliquer pourquoi nous ne nous en sommes pas occupés. Pensez-vous que cela pourrait être l'occasion pour vous d'exercer un leadership municipal et de dire que nous allons prendre ces pouvoirs et faire ces choses parce que ce sera plus équitable ?

John Tory [00:10:32] Eh bien, je ne parlerai qu'en mon nom en tant que maire, et je crois, mais je parlerais au nom de la majorité de notre conseil qui dirait qu'il est nécessaire d'examiner les choses vraiment importantes. La réponse serait oui, non seulement parce qu'ils le peuvent, mais aussi parce qu'ils le doivent. Je veux dire, et j'ai observé maintenant et je ne suis pas je ne suis pas partial parce que je suis un maire. J'ai travaillé, comme vous le savez, dans le domaine du gouvernement provincial, pas en tant qu'élu. J'étais le chef de l'opposition, ce qui est pire que de ne pas être là. Cela dit, pour ce qui est de la fonction, c'est un travail. Mais... Mais j'ai été fonctionnaire et j'ai travaillé au niveau fédéral, et le niveau de gouvernement auquel on fait le plus souvent appel, quelle que soit la juridiction dont il est question dans l'AANB, pour livrer quelque chose, pour la raison évidente que nous sommes proches des gens, c'est le gouvernement municipal. C'est donc à eux de le faire. Alors, qu'est-ce qui va les empêcher de le faire ? Les deux choses qui me semblent évidentes sont les suivantes. La première est une responsabilité claire. Et bien sûr, cela va de pair avec l'obligation de rendre des comptes. Mais si vous me disiez : "Très bien, j'ai une responsabilité claire en matière de logement et sous réserve de la deuxième chose, qui sera évidente dans une seconde. J'ai l'argent. Alors, soit on me donne de l'argent, soit on me dit, très bien, nous allons vous donner le pouvoir de lever cet argent vous-même et de baisser les impôts ailleurs, ou nous allons le lever par le biais de l'impôt sur le revenu, de la TVH et ainsi de suite, et vous donner l'argent nécessaire pour que vous soyez réellement responsable du logement et que vous fassiez une vraie différence. Je dirais que le gouvernement logique qui devrait faire ces choses, en termes de réalisation, serait le gouvernement municipal. Ce sont les municipalités qui devraient s'en charger. La réponse est donc oui, nous pourrions le faire, mais nous ne pouvons pas le faire sans argent. C'est impossible. Et tout le monde ici sait qu'avec les taxes foncières, on ne trouvera pas l'argent nécessaire pour construire des logements. Nous ne devrions pas le faire non plus. Et cela n'a jamais été prévu. Il en va de même pour toutes les autres choses que j'ai mentionnées. La garde d'enfants. Pouvons-nous le faire seuls ? Il n'y a aucune chance. Garde d'enfants ou logement. Avons-nous une responsabilité claire en la matière ? C'est tellement mélangé. Oui, nous avons le logement communautaire de Toronto. Lorsqu'il s'agit de logements abordables. Nous participons en quelque sorte à la mise en œuvre, mais pas vraiment. Nous fournissons une partie de l'argent, mais pas la totalité qui doit aller quémander auprès d'autres gouvernements. L'un entre et l'autre sort. Le gouvernement fédéral est donc de retour dans le secteur du logement. Je pense que la province restera peut-être dans le coup, mais au moment où elle entrait, la province avait l'impression, il y a un an et demi ou deux ans, qu'elle allait se retirer lorsque le gouvernement changerait. Cela ne permet donc pas d'obtenir des résultats à grande échelle. Vous savez, les gens me critiquent parce que j'ai dit que mon objectif était de créer 40 000 logements abordables au cours des dix prochaines années. Vous savez quoi ? J'ai demandé à tout le monde, y compris au gouvernement, mais aussi au secteur privé, combien nous pouvions faire. Ils m'ont tous répondu qu'en fonction de la situation actuelle, y compris en ce qui concerne l'argent, nous pourrions faire beaucoup plus. Quarante, en fait, ils ont dit trente mille. Je l'ai fait passer à quarante. Les gens ont dit : "Pourquoi pas 100 ? J'ai répondu parce que je ne citerai pas un chiffre qui n'est pas réaliste. Mais dans la configuration actuelle, il n'est pas réaliste de dire 100 pour un gouvernement municipal. C'est donc une question de point de vue. La réponse est donc que nous devrions, mais je ne pense pas que nous puissions le faire dans la configuration actuelle.

Mary Rowe [00:13:04] Je pense qu'une partie du dilemme, pour les gens qui vivent dans les villes, comme vous l'avez suggéré, est, je veux dire, que vous avez du mal à savoir qui est réellement responsable de certaines choses. Vous êtes maire et vous avez siégé au parlement provincial. Ainsi, les gens ordinaires qui se promènent dans la rue ne savent pas à qui demander des comptes lorsque quelque chose ne fonctionne pas. Je pense donc que quelque chose d'aussi fondamental que le racisme systémique ou les déterminants sociaux de la santé, montre clairement que les populations clés ont des résultats bien plus médiocres que n'importe qui d'autre. Il est évident que cela doit être un effort collectif. Mais pourriez-vous vous imaginer, en tant que maire, en train de prendre des mesures vraiment audacieuses ? Je veux dire, par exemple, en ce qui concerne la façon dont vous allouez vos budgets à l'avenir, même si vos budgets sont réduits. J'en suis conscient. Cela fait-il partie de la proposition de valeur que vous pourriez faire aux habitants en disant que nous allons avoir un Toronto responsabilisé et que nous allons nous attaquer à ces problèmes et les résoudre fondamentalement d'une manière que la collaboration précédente n'a pas été en mesure de résoudre ? Le logement est un bon exemple.

John Tory [00:13:59] C'est une grande question, Mary, et c'est très lié, ce n'est pas tant lié à la politique qu'à la réalité des gens avec qui nous traitons. Et, vous savez, c'est là que les gens seront en désaccord avec moi et diront, eh bien, j'ai été - ils disent que j'ai été conservateur. Ils me traitent de tous les noms en disant que je ne suis pas prêt à augmenter les impôts fonciers de manière raisonnable. Mon raisonnement est le suivant : je pense que si vous augmentez les impôts fonciers de manière importante, quels que soient les commentaires sur les impôts fonciers de Toronto, vous prenez toute la charge fiscale de la vie à Toronto. Croyez-moi, nous nous situons dans la moyenne, voire plus, si l'on tient compte des droits de mutation et de tout ce que les gens paient ici. Mais si vous me disiez, est-ce que j'y crois jusqu'au bout ? Lorsque vous parlez de mesures audacieuses dans votre budget, il n'y a que deux endroits fondamentaux où l'argent provient des impôts fonciers ou d'autres gouvernements, essentiellement. Et donc si vous me disiez...

Mary Rowe [00:14:44] Ce sont les lignes de revenus, mais qu'en est-il de vos lignes de dépenses, pouvez-vous nous indiquer comment vous hiérarchisez vos propres dépenses, vous pouvez voir qu'il y a beaucoup d'appels à repenser cela avec la police par exemple.

John Tory [00:14:52] Et vous savez quoi ? Si vous me disiez, est-ce que je pense que nous pouvons nous engager dans un certain degré de reconsidération de qui a quelle responsabilité ? Par exemple, si vous me disiez que la santé mentale est un sujet qui me tient à cœur. C'est une question qui me tient à cœur, à l'exception de la question de la police. Mais quand je sais que le service de police de Toronto reçoit trente mille appels, plus trente-deux mille par an de personnes en situation de crise. Et si vous me disiez, est-ce que je pense qu'à travers un mécanisme différent, ces personnes pourraient être mieux prises en charge en dehors du contexte du budget de la police ? Oui. Maintenant, vous devez répondre à la question suivante : que se passe-t-il lorsque vous avez une de ces personnes en crise qui va être prise en charge par une équipe d'infirmières mobiles et ainsi de suite, et que soudain une arme à feu ou un couteau est présent ou quelque chose de ce genre. Mais je continue de penser qu'un grand nombre de ces appels pourraient peut-être être traités par autre chose, auquel cas vous pourriez prendre cela et dire, OK, nous allons traiter cela quelque peu différemment et peut-être le traiter en dehors du domaine des services de police, ce qui vous permettrait de dire, eh bien, la police n'a plus cela dans son budget et cela va aller à un autre budget, vous savez, qui va être géré de manière indépendante ou autrement. Si vous me disiez maintenant, est-ce que je vois des opportunités évidentes ? Je suis le maire qui a maintenu l'augmentation du budget de la police à zéro deux années de suite pour la première fois dans l'histoire de la ville, et qui a en fait vu une réduction de la taille du service de police sous mon mandat, contrairement à cette idée que nous ouvrons les vannes et que nous dépensons autant que nous voulons. Si vous me disiez, est-ce que je vois des domaines évidents ? Devrions-nous réduire la police de proximité ? Devons-nous supprimer les caméras corporelles prévues au budget de cette année et qui ont entraîné une augmentation de nos dépenses ? Devrions-nous supprimer les nouveaux agents chargés de l'application du code de la route ? Les citoyens ont réclamé ces mesures pour protéger les piétons contre les conducteurs fous. Nous l'avons fait. Nous l'avons fait. Et cela doit être payé. Si vous me demandez si je vois un moyen évident de réduire le budget de la police, je vous répondrai que 10 %, ce n'est pas un problème. Je ne l'entends pas dans le contexte d'une communauté sûre. On peut certes affirmer que les policiers sont trop bien payés. C'est le résultat des négociations collectives. Encore une fois, je pense que le bilan de cette ville pendant mon mandat a été défendable en ce qui concerne l'ampleur de ces augmentations. Vous savez, la plupart du temps, ils ont un 1 devant eux et parfois un 2 devant eux, ce qui correspond à ce que beaucoup d'autres personnes ont obtenu. C'est ce que beaucoup d'autres personnes ont obtenu. Je veux dire, dans l'ensemble. Alors, écoutez, je suis tout à fait disposé à faire l'exercice et à avoir cette discussion pour dire, d'accord, parmi les choses que la police fait, peut-être que la discussion voit, et c'est ce qui se passe, je pense, et c'est moi qui fais un commentaire politique strictement personnel, ce que j'ai le droit de faire. J'ai été élu et je suis responsable de ce que je dis. C'est vrai. Je pense que nous avons vite fait de polariser cette question en disant : "Défendons la police". Au lieu de dire : pourquoi ne pas examiner attentivement les responsabilités qui incombent aujourd'hui à la police ? Une partie de la modernisation que nous avons entreprise à Toronto a justement fait cela, sans aborder la question de la santé mentale. Mais nous avons en quelque sorte dit : "Vous savez quoi ? En moyenne, dans le cadre de l'enquête B et E, un policier passe des heures à prendre des notes, qui sont pour la plupart destinées à la compagnie d'assurance. Nous disons maintenant qu'il faut laisser les gens faire cela en ligne ou pourquoi ne pas confier cette tâche à un civil plutôt qu'à un policier. Il y a donc un exemple que je pourrais citer : nous avons rétabli le contrôle automatisé de la vitesse, également connu sous le nom redouté de radar photo, avec l'autorisation du gouvernement dont nous faisons partie. Et j'en suis très reconnaissant. Pourquoi ? Pour que les piétons et les conducteurs soient plus en sécurité, mais aussi pour que nous n'ayons pas à employer des officiers de police qui travaillent dur et qui sont bien formés, assis là avec un pistolet radar pointé sur les voitures. Ce n'est pas une bonne utilisation de leur temps. Suis-je prêt à examiner fondamentalement cette question dans le contexte ainsi que certaines des questions sociétales liées à la confiance dans le maintien de l'ordre et à qui fait quoi ? Absolument. Mais le débat se polarise immédiatement sur le fait d'être pour ou contre une réduction de X pour cent du budget de la police avant même que l'on ait réfléchi aux implications d'une telle mesure.

Mary Rowe [00:18:17] Oui, je veux dire, vous savez, je pense que tout le monde espère que, grâce à COVID, nous construirons un sens collectif de l'empathie urbaine sur ce que ces défis ne sont pas si compliqués. Mais en même temps, nous avons besoin de quelques Northstars pour savoir ce que nous essayons de faire. Nous voulons en sortir plus forts. Nous voulons en sortir plus équitables. Et nous voulons en sortir, je l'espère, plus résilients. Pouvez-vous nous parler un peu du défi que doit relever le monde des affaires ici à Toronto ? C'est l'assiette fiscale de la province. Elle crée la richesse qui représente 20 % du PIB, je pense, au niveau national. Parlez-nous donc de la façon dont vous imaginez les besoins des petites entreprises et du secteur financier qui est hébergé ici. Avez-vous une idée ? Avez-vous une boule de cristal, Monsieur le Maire ?

John Tory [00:18:58] Eh bien, non, non, je. Non, bien sûr que non. Mais je dirais que je pense que ce que les entreprises ont reçu de nous à notre niveau de gouvernement municipal est tout ce que nous pouvions faire, c'est-à-dire un modeste report de certaines dépenses et ce n'était qu'un report. Elles n'ont cessé de me demander : "Pourriez-vous y renoncer ? Pourriez-vous allonger la durée du report ? J'ai répondu par la négative. Franchement, notre ville a un milliard et demi de déficit et nous n'avons aucune source pour le moment pour cet argent. J'envisage donc déjà l'idée d'une augmentation massive des impôts ou d'une réduction massive des services, ce qui n'est acceptable ni pour l'un ni pour l'autre. Nous pourrions donc leur accorder un modeste report. Ensuite, nous avons fait beaucoup de choses, deux autres choses, pour les aider du mieux que nous pouvions. L'une concernait les petites entreprises et consistait à dire que nous allions aider le plus grand nombre d'entre elles à se mettre en ligne et à établir une véritable présence, pas seulement un site web, mais une véritable présence dans le secteur de la vente au détail. Nous avions un programme appelé Shop Here, qui était un excellent partenariat avec le secteur universitaire et le secteur privé pour établir gratuitement pour les entreprises, en utilisant l'expertise que nous avons obtenue ici et là, un vrai magasin, comme une présence en ligne pour une entreprise qui leur permettrait finalement de traiter avec leur base de clients existante lorsque le magasin est fermé. Mais surtout, d'une certaine manière, de traiter avec le monde entier en ligne parce qu'ils peuvent vendre leurs produits ou services en ligne, quels qu'ils soient. Ensuite, la deuxième chose que nous avons vraiment fait, en vertu de la théorie selon laquelle il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, c'est de nous retirer du chemin et de moderniser la façon dont nous faisons des affaires. Je dois dire que pour moi, qui ai dirigé une grande entreprise il y a quelques années, c'est comme si nous étions sept ou huit ans plus tard. Les gens ont une génération d'avance sur l'administration municipale en ce qui concerne la manière dont ils traitent avec elle. Et cela ne peut pas être le cas. C'est particulièrement vrai pour les entreprises. Nous avons encore fait du bon travail avec le gouvernement dont vous faisiez partie, juste à titre d'exemple, un restaurant que nous avons trouvé en mettant tout cela en place. Les deux gouvernements. Le gouvernement de Kathleen Wynne et celui d'ici. Quarante-quatre permis différents devaient être obtenus pour ouvrir un restaurant avec une licence d'alcool, 44 permis différents. Et ils nécessitent tous de se rendre à différents endroits, vous savez, ou d'aller en ligne, sur différents sites web. Nous avons réussi à faire un exercice qui nous a permis de réduire ce nombre à 17, je crois, toutes les démarches étant effectuées en ligne. Mais cela n'a jamais été mis en œuvre. Ce sont là des exemples, mais ce n'est qu'un petit exemple. Mais il est très important pour ces entreprises d'avoir 17 choses à faire. Dieu nous préserve de ce chiffre, mais c'est mieux que 44. Et de faire tout cela si vous le souhaitez à trois heures du matin dans votre sous-sol, parce que c'est à ce moment-là que vous avez le temps de demander une licence. C'est ce que nous faisons. Ce sont là les choses que nous pouvons faire, à mon avis, en plus de la fourniture de services vitaux. Nous devons améliorer les transports en commun. Vous savez, franchement, nous devons régler ces autres questions pour les populations vulnérables, parce qu'en fin de compte, je soutiens tout le temps que si Toronto ou d'autres villes du Canada veulent jouer à plein, alors nous devons prendre tous les enfants brillants qui sont noirs et bruns et les nouveaux arrivants et parfois même pas, vous savez, parfois à la peau blanche aussi, mais qui vivent dans des communautés marginalisées et s'assurer que la promesse présentée par un système d'éducation universel peut être tenue. Parce que nous avons besoin d'eux. Je veux dire qu'il faut oublier ce qui est équitable et moral, à savoir que nous avons besoin qu'ils aient accès au rêve canadien. Nous avons besoin d'eux. C'est donc une autre chose que nous devons faire pour les entreprises. Et cela nous ramène à la première partie, à savoir les éléments de base que sont le logement, les transports, la garde d'enfants, etc. et la sécurité alimentaire, afin que chaque personne, enfant ou adulte, puisse être disponible pour les entreprises lorsque, vous le savez, nous étions en pleine croissance à Toronto lorsque la pandémie a frappé. Nous manquions donc de personnel. Nous avions besoin d'immigrants pour entrer dans le pays. C'est encore le cas aujourd'hui. Cela va donc se reproduire très rapidement. Je dirais donc que pour les entreprises, c'est le mieux que nous puissions faire parce que nous n'avons pas les outils pour faire autrement. Nous n'avons pas à nous occuper de leurs impôts ou de ce genre de choses, car ce sont les autres gouvernements qui doivent le faire.

Mary Rowe [00:22:18] Je veux dire, vous savez, à CUI, nous travaillons avec certains de vos collègues sur quelque chose qui s'appelle Bring Back Main Street pour essayer de faire comprendre qu'en tant que consommateurs et personnes engagées dans les communautés locales, nous pouvons en fait voter avec nos pieds et notre pouvoir d'achat pour renforcer nos quartiers locaux et qu'il y a une opportunité ici, en particulier s'il y a de plus en plus de gens qui vont continuer à travailler à la maison que vous avez besoin de votre voisinage immédiat pour avoir des commodités qui peuvent vous servir pendant la journée, et pas seulement le soir. Je pense donc que vous voyez une opportunité, n'est-ce pas ?

John Tory [00:22:45] Une grande partie de nos efforts, alors que la pandémie touche à sa fin, va consister en une grande campagne de promotion des achats locaux. Et il ne s'agit pas seulement d'inciter les gens à fréquenter les entreprises en difficulté. Il s'agit d'essayer d'établir cette notion. Nous pensons qu'il est souhaitable que les centres-villes se développent. Je suis sûr que c'est vrai dans toutes les villes du pays : beaucoup de gens peuvent se rendre au travail à pied et ne possèdent même pas de voiture, ni de permis de conduire. 20 % des habitants vivent juste au sud et n'ont même pas de permis de conduire. C'est vrai. C'est souhaitable. Oui. À bien des égards. Si nous pouvons créer le même sentiment dans les quartiers où les rues principales ont connu des difficultés pendant la pandémie, c'est évidemment un grand avantage pour nous en termes d'environnement, de transport, de milliers d'entreprises locales, de force des entreprises locales et de cohésion des quartiers. C'est ce que nous allons commencer par dire à la fin de cette présentation. C'est pourquoi nous avons également développé le réseau cyclable plus rapidement que nous ne l'aurions fait autrement, afin de nous assurer que les gens puissent utiliser un vélo pour se rendre à certaines de ces entreprises locales, plutôt que d'utiliser une bicyclette. Il s'agissait également d'offrir une alternative aux transports en commun, que de nombreuses personnes craignent d'emprunter dans la période qui suit immédiatement la pandémie.

Mary Rowe [00:23:48] Vous savez, je pense que les gens dans tout le pays regardent Toronto, ils regardent autour d'eux, vous savez, j'ai vécu aux États-Unis, comme vous le savez.

John Tory [00:23:53] Oh, Mary. Personne n'aime voyager. Ils nous apprécient énormément. Mais je me considère comme l'un des plus grands facteurs d'unité nationale. Tout le monde n'aime pas Toronto. C'est pourquoi je le suis aussi personnellement. Chaque fois que j'apparais à la télévision, les gens jettent leurs chaussures sur le téléviseur.

Mary Rowe [00:24:06] Eh bien, le mot " aimer " n'est peut-être pas le bon. Mais il y a une appréciation, je dirais, à travers le pays, que Toronto a une obligation spéciale, certainement pour le maire de Toronto, d'être la voix de la réalité urbaine dans les villes canadiennes. J'ai vécu 15 ans aux États-Unis et les Américains savaient ce qui se passait à Toronto. Il ne nous reste donc plus que cinq minutes à passer avec vous dans la dernière ligne droite. Mais comme vous l'imaginez...

John Tory [00:24:31] Est-ce que c'est à cause de ma restriction de temps ou de la vôtre ? Je peux prendre cinq minutes de plus. Vous en avez donc dix.

Mary Rowe [00:24:39] Merci. Nous le prenons. Dans dix jours, nous célébrerons le centenaire de COVID, soit cent jours de vie retrouvée depuis la déclaration de l'OMS. Nous avons mis en place un compte à rebours dans notre article. Ce jour-là, nous irons d'un bout à l'autre du pays. Nous allons aller d'un océan à l'autre avec des sessions comme celle-ci dans cinq fuseaux horaires pour obtenir des informations. Nous voulons savoir où nous en sommes. Et quels sont les principaux indicateurs ? Quels sont les éléments clés sur lesquels nous devons nous concentrer au cours des 200 jours suivants ? Ce qui nous amènerait à la fin du mois de septembre. En établissant vos priorités, vous avez suggéré les trois principes de garde d'enfants et d'équité que vous avez énoncés au début, et vous avez dit que tout cela dépendait de votre capacité à trouver plus d'argent, n'est-ce pas ?

John Tory [00:25:19] Oui. Bien que je dirais que si vous me demandez les trois points suivants, je veux dire que le financement est une chose cruciale qui va durer éternellement, j'ai peur de le dire. Mais l'autre chose que j'ajouterais si j'étais limité à trois, c'est de trouver un moyen de continuer à soutenir les populations vulnérables d'une manière équitable, juste et humaine. L'argent va évidemment de pair avec cela. Deuxièmement, la réouverture réussie des transports en commun, des services de garde d'enfants et des entreprises, en particulier les petites entreprises ? Je veux dire que les grandes entreprises, vous savez, ont suffisamment de ressources et de personnel, elles ont des départements pour tout, y compris probablement un département de réouverture. Elles ne savaient pas que nous en avions un. Ils ne savaient pas qu'ils seraient proches, mais ils en ont probablement plus. Ce n'est pas grave. Ils peuvent donc s'occuper d'eux-mêmes et nous aider. Et ils vont nous aider avec des choses comme l'échelonnement du retour au travail. Le troisième point pourrait vous surprendre. Mais je pense qu'il est essentiel que nous ne perdions pas de vue notre objectif. Et les gens ici présents vous diront que je pose des questions à ce sujet depuis environ un mois, à savoir que je pense que nous devons envisager la possibilité d'une autre pandémie, d'une autre vague, d'une autre épidémie, etc. Et nous devons nous assurer que nous avons tiré toutes les leçons possibles, car je pense que le Canada et les villes canadiennes, d'après ce que je peux voir, ont plutôt bien géré la situation, et nous n'avons certainement pas connu les pertes de vies chaotiques et tragiques que nous avons vues ailleurs. Il y a plusieurs raisons à cela. Je pense que cela tient en partie à la façon dont nous avons géré la situation, mais aussi au fait que nous sommes arrivés plus tard. Nous apprenons donc. Mais je pense que nous nous devons de le faire. Cela renvoie aux questions des soins de longue durée, des sans-abri et de la fourniture d'EPI pour des questions aussi banales que celles-là. Mais je pense que c'est la troisième chose que je ferai et que je pousserai nos gens à faire maintenant. Je le fais déjà pour obtenir des plans et pour obtenir, je déteste dire le mot rapport, mais pour obtenir un rapport, disant, OK, ce qui s'est passé dans le domaine de l'EPI et comment nous assurer absolument que, sachant, comme tout le monde le dit, qu'une deuxième vague arrive, il n'y a pas de doute. C'est certain. Qu'elle soit grande ou petite, nous n'aurons plus ce problème. Pour moi, c'est la troisième chose que les villes seraient bien avisées de faire, parce que je ne pense pas qu'aucun d'entre nous n'ait eu la grippe porcine et j'oublie ceci et cela au fil du temps. Le Sars remonte à loin et des rapports ont été rédigés, mais nous n'avions jamais eu quelque chose comme ça auparavant et je ne suis pas sûr que nous soyons prêts, je pense que nous étions prêts, mais pas aussi prêts que, le recul est toujours de 2020. C'est donc la troisième chose que j'ajouterais en plus de l'argent, qui est toujours une préoccupation. On ne peut pas faire un, deux et trois sans argent.

Mary Rowe [00:27:27] Oui. Non. Et j'apprécie cela. C'est un triangle à plusieurs faces. Pour ceux qui déplorent que ce soit si court. Nous l'apprécions. Toutes les conversations que nous avons sur CityTalk sont censées n'être que le début d'une conversation. Vous pouvez continuer sur #CityTalk. Et ce n'est pas la seule fois que CityTalk parlera de Toronto. Il y aura certainement de nombreux suivis.

John Tory [00:27:47] C'est ce que vous dites dans mon dos qui m'inquiète, Mary. Pas quand je suis ici et que vous dites oh ya Toronto, tout le monde regarde Toronto, je fais "ya ?".

Mary Rowe [00:27:51] J'ai toujours l'impression que les enjeux sont considérables. Monsieur le Maire, en ce qui concerne la situation de Toronto, l'un des domaines dans lesquels vous avez de l'expérience et des critiques est celui de l'accès à l'espace public. Je pense que vous avez su jongler entre les contraintes de santé publique que vous estimiez devoir respecter et la nécessité pour les gens de sentir qu'ils avaient accès aux espaces publics. Avez-vous des idées à ce sujet pour l'avenir, en particulier si vous anticipez une deuxième vague ?

John Tory [00:28:18] Ecoutez, je suis la personne qui a été critiquée pour avoir parrainé un projet appelé Rail Deck Park, qui crée un nouveau parc énorme dans le centre de Toronto, où c'est la zone la plus efficace en termes de parc, de division d'espace ouvert dans toute la ville, parce que nous avons permis à tous ces condos d'être construits sans arrière-cour, évidemment. Alors, vous savez, c'est tout simplement le jeu de la politique. Je veux dire que j'ai peut-être avancé un peu plus lentement que ne le voudraient les défenseurs des rues tranquilles, des bordures de trottoirs, de l'espace réservé aux piétons et d'autres choses de ce genre, parce que j'étais, vous savez, ce que j'ai fait, pour être franc, était entièrement conforme à l'avis du médecin hygiéniste. Vous savez quoi ? Sans vouloir manquer de respect aux défenseurs de la fermeture de la rue Yonge et autres, mon travail consistait à protéger la santé avant tout et à protéger et sauver des vies. Je me suis donc conformé à ce conseil. Et dès que ce conseil a changé, nous avons commencé à ouvrir des rues. Nous avons commencé à ouvrir les rues adjacentes aux parcs déficients ou aux parcs bondés, ou à les rendre plus calmes. Nous avons ouvert les rues du centre-ville et des milliers de personnes les empruntent. J'en suis fier. J'ai parlé d'en faire plus. Mais j'ai le sentiment, et je ne m'en excuse pas, que je suis responsable et que si les gens n'aiment pas mon style, ils voteront pour moi. Mais je crois qu'il faut d'abord maintenir la confiance du public dans la manière dont on fait ces choses et on ne peut pas les faire parce que, dans un livre de recettes, on dit qu'il faut fermer la rue des jeunes. Il faut faire ce qui est juste, ce qui est approprié et ce qui est nécessaire. Deuxièmement, je crois qu'il était de ma responsabilité de faire ce qui convenait au médecin hygiéniste à un moment donné. Ce conseil était cohérent, puis il a changé en raison de l'évolution des circonstances. Et lorsque les circonstances ont changé, mon approche a changé. Avons-nous été parfaits dans tout cela ? Bien sûr que non. Je suis un être humain, mais je, toutes les critiques, je veux dire, de toutes ces choses. Je pense que c'est le cas, je pense que cela découle, et je vais être un disque rayé sur ce point. Je pense que cela vient des gens qui choisissent leur politique et leur approche, contrairement à moi qui suis l'ultime pragmatique. Je l'admets, j'en suis fier et je n'en suis pas mécontent. Mais par opposition à ceux qui lisent un livre et disent que le livre dit qu'il faut fermer la rue Yonge à ce moment-là parce que nous pensons qu'il faut le faire. Et je répondrais : pourquoi la rue Yonge ? J'ai pris des photos de la rue Yonge lorsqu'ils m'ont poursuivi, me critiquant durement pour ne pas avoir fermé la rue à la circulation automobile. J'ai pris des photos avec mon propre téléphone montrant pas une personne marchant sur le trottoir de la rue Yonge et une poignée de voitures. Pourquoi aurais-je fermé cette rue si c'était pour assurer la sécurité des piétons et les éloigner physiquement ? Vous savez, pourquoi aurais-je fermé cette rue alors qu'il n'y avait personne sur le trottoir et pourquoi n'étaient-ils pas sur le trottoir ? Parce que notre médecin leur a dit de rester chez eux. Ainsi, lorsque nous avons pu le faire, nous avons ouvert des rues et nous avons pris des dispositions pour que les trottoirs soient plus larges en utilisant la voie de circulation, et toutes ces choses dont les gens parlent. Mais pour moi, ce n'est pas un livre de recettes ou une bible. Il s'agit de décisions pragmatiques que vous prenez sur la base des meilleurs conseils, des conseils disponibles et de la nécessité de maintenir la confiance du public dans votre prise de décision. Et comme je l'ai dit, les gens n'aiment pas ma façon de diriger. Je suis tout à fait disposé à ce que, lors de la prochaine élection, on me dise : "J'ai apprécié que vous soyez là. Au revoir. Et c'est ce qu'ils font, comme vous le savez.

Mary Rowe [00:31:08] Eh bien, je pense qu'une partie de cela, aussi, est que nous ne pouvons pas avoir beaucoup d'attentes envers le gouvernement municipal. Vous savez, nous avons lancé un site appelé City Share Canada au début de COVID parce que nous savions que les réponses des communautés allaient être incroyablement importantes. Nous verrions des innovations de la part des communautés, des communautés locales sur Facebook et des entreprises. Il y a donc beaucoup d'improvisation, de gens qui utilisent leurs propres ruelles, des choses dont vous n'avez peut-être même pas le droit de regard. Et je pense qu'il nous incombe à tous d'essayer de comprendre comment nous pouvons, ensemble, déployer une sorte d'effort collectif dans ce domaine. C'est vrai.

John Tory [00:31:39] Oui, c'est peut-être un bon commentaire final. Il ne fait aucun doute que la pandémie nous a permis de gagner la confiance du public. Elle nous a donné une incitation. Et cela s'inscrit bien dans le contexte et le mandat, dans le contexte des événements les plus récents dans le pays liés au racisme anti-noir et ainsi de suite, pour faire des choses qui auraient peut-être été jugées trop, vous savez, trop rapides ou trop tôt ou trop, vous savez, je pense que nous avons eu beaucoup plus de latitude pour expérimenter ou faire un changement dont les gens disaient auparavant oh je n'en suis pas sûr. C'est donc ce que nous faisons. Nous avons accéléré de plusieurs années notre plan vélo, parce que je pense que les gens se disent, oui, vous savez, la notion d'avoir quelque chose d'alternatif au système de transport en commun, qui nous inquiète un peu, vous savez, nous devrions probablement nous y mettre. Avant, il y aurait eu une tempête de feu à cause de cette guerre contre les voitures, etc. Je pense donc que cela nous a donné la permission. La question qui se pose maintenant est que cela ne durera pas éternellement. Et je pense que la question est de savoir si nous pouvons en tirer parti de différentes manières, y compris en ce qui concerne certaines des questions les plus importantes que nous avons abordées au départ, à savoir les populations vulnérables. Mais je conclurai sur cette très, très, très dernière note, à savoir que ces choses ne se feront pas sans argent. Et je pense que c'est le cas. Il faudra un rare consensus entre les trois gouvernements. Les autorités fédérales, en particulier, se sont fortement mobilisées pour fournir un coussin de sécurité aux personnes, vous savez, pendant la pandémie. Je leur en suis reconnaissant. Je pense qu'ils ont fait beaucoup. La province en a fait un peu, mais les autorités fédérales en ont fait beaucoup et, en tant que gouvernement national, elles disposent des outils nécessaires pour financer ces mesures. Mais je pense que nous devons prendre une décision sur une base permanente, sur la signification permanente de la pandémie, si elle se termine un jour. Comment allons-nous faire ce que nous savons devoir faire et ce avec quoi nous savons pouvoir travailler ? Si nous avions l'argent, que nous avons eu pendant la pandémie, pour continuer à fournir un meilleur niveau de service et pour aborder ces questions de manière plus significative, parce que je ne veux pas tout mettre sur le compte de l'argent, mais sans argent, vous savez, il y a de la volonté et de l'engagement. Oui, il y a de la volonté et oui, il y a une attitude et il y a des politiques, mais sans argent. Il est difficile de faire fonctionner tout cela. Je pense donc que nous devons trouver une nouvelle forme de compromis. Et je pense qu'une grande partie de cet accord implique les villes, simplement parce que nous sommes le mécanisme de mise en œuvre.

Mary Rowe [00:33:41] Et 80 % des Canadiens vivent dans les villes. Et comme vous le dites, leur qualité de vie et leur expérience en tant que Canadiens dépendent en grande partie de la façon dont ils vivent autour d'eux dans les villes. Monsieur le maire, merci beaucoup de vous être joint à nous. Cette semaine, nous avons de fabuleux City Talks qui s'appuient sur ce que le maire Tory vient de suggérer. Vendredi, nous recevrons d'autres Nenshi en provenance de Calgary. Jeudi, nous organisons une session sur les parcs et l'équité dans les espaces publics en partenariat avec Park People. Demain, nous aurons une session spéciale sur la manière dont les urbanistes devraient répondre au racisme anti-Noir en termes de pratiques et de conversations urbaines. Cette session sera animée par Jay Pitter, qui est le Senior Fellow de CUI pour l'Equity Placemaking. Les panélistes viennent de Détroit, de Los Angeles, de Montréal et de Vancouver. Il s'agit de conversations très importantes et nous sommes très reconnaissants à tous les participants de CityTalk de les avoir écoutées. Nous espérons que vous nous rejoindrez demain à midi, jeudi à 13 heures et vendredi à midi. Monsieur le Maire Tory, merci beaucoup de vous être joint à nous. Nous vous attendons avec impatience demain.

Mary Rowe [00:34:40] Merci de m'avoir invitée. Je vous remercie. Merci de m'avoir invitée.

Audience complète
Transcription de la salle de discussion

Note au lecteur : Les commentaires sur le chat ont été édités pour faciliter la lecture. Le texte n'a pas été modifié pour des raisons d'orthographe ou de grammaire. Pour toute question ou préoccupation, veuillez contacter events@canurb.org en indiquant "Commentaires sur le chat" dans l'objet du message.

12:01:27 De Abby S : J'attends avec impatience la session d'aujourd'hui.

12:02:19 De l'Institut urbain du Canada : Chers amis, veuillez changer vos paramètres de chat pour "tous les panélistes et participants" afin que tout le monde puisse voir vos commentaires.

12:03:07 De Emily Wall, personnel de l'IUC : John Tory, maire de Toronto, ON

https://www.toronto.ca/city-government/council/office-of-the-mayor/

@JohnTory

12:03:42 De l'Institut urbain du Canada : Vous trouverez les transcriptions et les enregistrements de notre webinaire d'aujourd'hui et de tous nos autres webinaires à l'adresse https://www.canurb.org/citytalk.

12:06:39 De Abby S : Et comment réaffecter les budgets ?

12:06:47 De l'Institut urbain du Canada : Continuez la conversation #citytalk @canurb

12:07:46 De Lee Jackson : Comment la ville de Toronto aide-t-elle les petites entreprises, en particulier les restaurants ?

12:09:19 De John Jung : Les personnes vulnérables comprennent les personnes âgées, en particulier celles qui souffrent de problèmes médicaux sous-jacents, mais aussi les personnes qui luttent contre la pauvreté, les sans-abri et qui sont incapables d'accéder à un logement abordable, à un salaire décent et à l'emploi, etc. Face à un défi aussi important, comment la ville va-t-elle trouver les ressources nécessaires pour relever ces défis ?

12:09:20 De Robert Godfrey : Oui @Abby S ! Les appels à la suppression de la police n'ont pas échappé au maire Tory. Quels services sociaux Toronto envisage-t-elle de financer au lieu de la police ?

12:10:46 De Abby S : @robert exactement... quelle part peut être redirigée vers la communauté, vers la prévention par rapport à la répression ?

12:10:53 De Michael Roschlau à tous les panélistes : Comment le maire envisage-t-il le financement à long terme des opérations de transport en commun compte tenu de la réduction des recettes tarifaires ? Pouvons-nous nous attendre (a) à une augmentation des tarifs, (b) à une réduction des services ou (c) à une augmentation des impôts fonciers ?

12:11:05 De Mariyan Boychev : Les pistes cyclables et les espaces verts seront-ils prioritaires après COVID-19 ?

12:11:22 De Mariyan Boychev : par la ville de Toronto

12:11:42 De Abby S : le sans-abrisme, la toxicomanie et la santé mentale ne devraient pas être "gérés" par les forces de l'ordre. Ce ne sont pas des crimes.

12:12:08 De Robert Godfrey : Je pense que ce graphique est révélateur. Répartition des recettes fiscales. https://www.toronto.ca/city-government/budget-finances/city-budget/basic-basics/how-your-tax-dollars-work/

12:12:30 De John Jung : Maire Tory - Dans quelle mesure travaillez-vous en étroite collaboration avec les responsables de chacun des départements de la ville pour obtenir le point de vue du personnel de la ville sur la façon dont ils se débattent eux-mêmes dans cette période de COVID et sur la façon dont ils vont aider ceux qui ont besoin de leur aide au sein de la communauté dans son ensemble ?

12:12:42 De Ramy Shath à tous les panélistes : Covid-19 a affecté beaucoup de Torontois qui ont perdu leur emploi, ainsi que des néo-Canadiens et des détenteurs de RP qui avaient déjà du mal à trouver un emploi dans leur domaine. Le maire a-t-il des recommandations ou des conseils à donner à ces personnes pour les aider à retrouver leur emploi et à aider l'économie canadienne à sortir de cette crise ?

12:12:52 De Mariyan Boychev : La ville de Toronto va-t-elle donner la priorité à la création de logements abordables ?

12:13:07 De Abby S : Le maire a-t-il œuvré en faveur d'un changement de financement lorsqu'il était dans l'opposition ? S'agit-il d'une question partisane ou aucun Premier ministre ne s'y attaquera-t-il jamais ?

12:14:09 De Mark Richardson à tous les panélistes : Dans l'article du Globe & Mail de samedi dernier - "Toronto pourrait construire plus de logements abordables. Why won't it ?" - le conseiller Bradford aurait déclaré : "Je pense qu'il est temps de revoir certaines des hypothèses fondamentales que nous avons formulées en matière d'urbanisme au cours des dernières décennies, et de revenir à nos objectifs fondamentaux (en matière de logements abordables)"...

 

 

Quelles sont les trois principales politiques de l'hôtel de ville que le maire Tory modifierait pour aider à fournir de nouveaux logements abordables à la vitesse et à l'échelle requises pour atteindre ses objectifs pour 2030 ?

12:14:25 Elizabeth Jassem, IDOME ID LTD, à tous les panélistes : Bonjour Monsieur le Maire. Nous avons eu une réunion virtuelle avec vous la semaine dernière grâce à notre conseiller Pasternak. Nous avions absolument d'autres questions à vous poser. En tant que présidente et fondatrice du YC SSC (York Centre Seniors Steering Committee), j'aimerais vous demander comment nous pouvons participer directement à l'accord sur les avantages pour la communauté de la ville de Toronto - à qui nous adresser pour obtenir de bons conseils. Nous avons pour mission de créer notre propre village de santé pour les personnes âgées (SHV™) à William Baker, Downsview. YC SSC travaille avec Northcrest Developments et la SIC depuis le début de l'année 2019. Veuillez nous conseiller. Merci.

12:14:30 De Thea Karlavaris : Un domaine dans lequel Toronto devrait investir davantage de fonds et d'efforts est celui de la propreté - nettoyer régulièrement les rues et garder les toilettes publiques ouvertes et correctement entretenues, en particulier lors d'une crise sanitaire comme celle que nous connaissons actuellement.

 

12:14:31 De Abby S : @robert G c'est un graphique assez révélateur.

12:15:15 De Mark Richardson à tous les panélistes : LIEN vers l'article du Globe - https://twitter.com/globeandmail/status/1269253725249343488?s=20

12:16:06 De Elizabeth Jassem, IDOME ID LTD à tous les panélistes : Nous prévoyons des logements abordables destinés aux artistes seniors. Notre village est prévu pour être multigénérationnel et totalement inclusif.

12:16:07 De Abby S : Merci Mary

12:16:36 De Elizabeth Jassem, IDOME ID LTD à tous les panélistes : May - vous êtes les meilleurs ! merci.

12:16:51 De Abby S : Vous avez des équipes conjointes... vous incluez d'autres personnes dans la réponse.

12:17:01 De Mariyan Boychev : Le financement des transports en commun va-t-il être élargi au lieu d'augmenter les tarifs pour les habitants de la ville de Toronto ?

12:17:01 De Brian Owen : Fait peu amusant : le budget du NYPD de la ville de New York est de 6 000 000 000′ oui milliard avec un " b " !

12:17:10 De l'Institut urbain du Canada : Nous rappelons aux participants qu'ils sont priés de changer leurs paramètres de chat pour "tous les panélistes et participants" afin que tout le monde puisse voir leurs commentaires.

12:17:25 De Astra Burka : D'Astra B, Quelle est la NOUVELLE vision de la nouvelle normalité ? Amsterdam utilise l'économie des beignets pour se réinventer ? Ne serait-il pas judicieux de créer un nouveau scénario pour Toronto ? Nous devrions changer le nom du bureau torontois du redressement et de la reconstruction en bureau torontois de l'imagination future et faire appel à des penseurs créatifs.

12:22:48 De John Jung : Compte tenu de la période du COVID et des événements majeurs de ces deux dernières semaines, nous avons une grande opportunité de nous réimaginer en tant que société, ainsi que le domaine physique et l'infrastructure qui s'y rattache. Cela nécessitera un effort considérable pour impliquer les citoyens de Toronto, à la fois virtuellement aujourd'hui et collectivement après le COVID. Existe-t-il des plans pour ce type de nouveau processus d'engagement ? Nous ne pouvons pas le faire dans la rue comme nous le voyons partout depuis quelques semaines.

12:23:20 De Michael Polanyi : Le maire Tory a récemment signé les principes de rétablissement des villes du C40, s'engageant ainsi à "faire tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer que le rétablissement de COVID-19 est sain, équitable et durable". Comment le maire Tory veillera-t-il à ce que la reprise à Toronto ne soit pas un retour à la normale, mais fasse avancer la ville dans la lutte contre les inégalités et la crise climatique ?

12:24:05 De l'Institut urbain du Canada : Vous trouverez les transcriptions et les enregistrements de notre webinaire d'aujourd'hui et de tous nos autres webinaires à l'adresse https://www.canurb.org/citytalk.

12:24:44 De Michael Polanyi : Lien vers les principes de rétablissement des villes du C40 : https://www.c40.org/other/covid-task-force

12:26:07 De Emily Wall, personnel de CUI : Aidez CUI à améliorer sa programmation CityTalk grâce à un court sondage - https://bit.ly/3f85y6q

12:26:29 De Abby S : Et les finances

12:26:34 De John Jung : C'est une bonne réunion, mais je vois qu'elle ne dure que 30 minutes. C'est trop court. Il faudrait peut-être organiser une réunion des activistes, planificateurs, etc. de Toronto avec le maire Tory pour commencer à réimaginer la ville en temps réel.

12:26:53 De Francis Wallace à Tous les panélistes : Je pensais que cela devait durer une heure - pas 30 minutes ?

12:26:57 De Ramy Shath à tous les panélistes : Monsieur le Maire, en mentionnant le besoin de nouveaux immigrants, pouvons-nous penser aux nouveaux arrivants qui sont déjà ici et qui n'ont toujours pas d'emploi, comment pouvons-nous améliorer l'employabilité de ces professionnels qui vivent déjà ici au Canada ?

12:27:28 De J. Scott : De meilleurs transports en commun aideront à limiter la transmission de Covid. Nous avons besoin que le gouvernement provincial augmente son financement ! Ils sont si peu perspicaces qu'ils n'ont pas compris ce fait.

12:27:35 De Elizabeth Jassem, IDOME ID LTD à Tous les panélistes : Excellente réunion mais trop courte.

12:28:01 De Abby S : Je ne suis pas sûre que Toronto ait géré la situation aussi bien qu'elle le pouvait. Nous ne constatons toujours pas de diminution rapide des cas, alors que d'autres le font.

12:28:15 De l'Institut urbain du Canada : Chers amis, veuillez changer vos paramètres de chat pour "tous les panélistes et participants" afin que tout le monde puisse voir vos commentaires.

12:28:18 De Abby S : Les tests ne sont toujours pas suivis de manière efficace par la recherche des contacts. Il s'agit là d'un aspect provincial également, bien entendu

12:29:52 De J. Scott : J'adore les parcs ! Faisons-en un autre au bord de l'eau !

12:30:19 De Alan Kan : Environ deux semaines se sont écoulées depuis le rassemblement massif à Trinity Bellwoods. Nous n'avons pas entendu parler d'un pic ou d'une deuxième vague de COVID à Toronto. Cela indique-t-il que l'inquiétude était exagérée ?

12:30:50 De J. Scott : Peut-être que ces personnes étaient simplement en bonne santé ?

12:31:14 De Abby S : @Alan, nous n'avons pas non plus constaté de baisse. Je crois que le graphique des codes postaux a montré une augmentation dans les zones proches de Trinity Bellwoods... mais pas nécessairement une hospitalisation... mais en effet, il y a eu un pic et nous n'avons pas encore réduit le nombre de cas.

12:31:37 De Abby S : 2/3 des cas canadiens continuent d'être recensés en Ontario et au Québec, la majorité à Toronto.

12:32:28 De Susan Chin : merci d'avoir utilisé votre propre tonalité d'observation et d'écoute et votre leadership.

12:32:46 De l'Institut urbain du Canada : Continuez la conversation #citytalk @canurb

12:33:05 De Susan Chin : oops à l'écoute des médecins-conseils

12:33:36 De Jason Syvixay à tous les panélistes : COVID a incité les villes à réfléchir de manière créative au domaine public ; comment cette mentalité "pivot-pilote-test-it" peut-elle être appliquée à la gouvernance des villes ?

12:33:49 De John Jung : Plan vélo avancé via COVID. Le bon côté des choses

12:34:04 De J. Scott : Oui, j'ai également apprécié plus de contrôle que moins.

12:34:43 de J. Scott : Une fois de plus, le gouvernement provincial doit intervenir !

12:34:48 De Nabeel Kaukab à Tous les panélistes : merci pour ce travail.

12:35:18 De John Jung : Merci au maire Tory et à Mary. Excellente conversation.

12:35:35 De Amy Calder : merci pour votre temps et vos réflexions !

12:35:48 De Ramy Shath à tous les panélistes : merci pour votre temps, Monsieur le Maire, et CUI pour cette opportunité.

12:35:48 De Mariyan Boychev : Merci beaucoup