Par Mary Rowe
Cet éditorial a été initialement publié dans le Nature des villes.
Quelques mois avant le COVID, j'ai accepté un poste pour diriger un organisme de bienfaisance national axé sur la qualité de vie dans les villes canadiennes. L'Institut urbain du Canada a été fondé il y a 30 ans, avant que les villes ne soient aussi largement reconnues comme l'unité dominante de l'établissement humain du 21e siècle. Mais en 2020, ils le sont. Le Canada est l'un des pays les plus urbanisés du monde, avec près de 90% de la population vivant dans des communautés de 5 000 personnes ou plus. Les deux tiers du PIB de ce pays proviennent de six centres urbains. Mais le discours dominant au Canada ne reflète pas cette réalité. Nous perpétuons toujours une histoire de colonisation: des communautés rurales, des villes plus petites, deux ou trois villes de niche «mondiales» mais plus vraisemblablement niches, et une économie agraire et basée sur l'extraction des ressources.