CityTalk | En direct : Faits saillants du Sommet sur l'état des villes canadiennes et du Rapport 2023 - Ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et ce qui est à venir ?

5 Les clés
à retenir

Un tour d'horizon des idées, thèmes et citations les plus convaincants de cette conversation franche.

1. Inclure une plus grande diversité : Refléter l'image du Canada

Patti Pon, présidente-directrice générale de Calgary Arts Development, déclare : "Le plus grand cadeau du Canada est notre capacité à vivre ensemble et à avoir autant d'identités différentes" et il est temps de refléter cela dans notre travail et dans nos futures réunions et conférences. Il est temps de refléter cela dans notre travail et dans nos futures réunions et conférences. Cela inclut des personnes d'origines ethniques diverses, mais aussi de milieux professionnels différents, comme le fait d'avoir plus de créatifs, de concepteurs et d'artistes dans la conversation. Jeb Brugmann, directeur fondateur de Resilient Cities Catalyst, ajoute à cette conversation que nous n'entendons pas assez le Québec et que, bien qu'il y ait des efforts pour créer des espaces inclusifs, nous continuons à parler en silos. Jeb affirme qu'il ne suffit pas d'inviter les gens à des événements. Il faut un modèle opérationnel différent pour amener les gens à surmonter les obstacles potentiels qui les empêchent de participer.

2. Prendre des risques : Examiner les modèles indigènes

Il y a beaucoup à apprendre des communautés indigènes à travers le pays, et il est temps de commencer non seulement à écouter, mais aussi à collaborer avec les groupes indigènes, ainsi qu'à créer un espace et à apprendre des travaux menés par les indigènes et centrés sur les indigènes. En ce qui concerne le logement, l'offre est insuffisante dans le pays. Donnie Rosa, directeur exécutif de Ḵ'iyáx̱an Ch'áwch'aw, décrit comment les modèles indigènes de logement sont rapides et construits dans une optique climatique. Ils encouragent également l'idée d'un audit colonial pour comprendre comment aborder la réconciliation et le travail collaboratif. Grâce à ce type de travail, nous sommes en mesure de reconnaître le rôle essentiel des initiatives locales dans la conduite d'un véritable changement et nous pouvons nous assurer que la prise de décision s'aligne sur les efforts de la communauté locale.

3. Un gouvernement à tous les niveaux et une collaboration intersectorielle

Nous avons besoin d'une mobilisation à tous les niveaux de gouvernement. Jeb pense qu'"il n'y a aucune raison pour qu'il n'y ait pas de conversation entre les autorités fédérales, locales et régionales sur les stratégies nationales essentielles". Il s'agit de la collaboration entre le privé et le public. Nous devrions rechercher des partenariats innovants entre les secteurs public et privé pour relever des défis tels que le logement, le changement climatique ou le développement économique, sans compromettre l'intérêt public. Pour que cela fonctionne bien, Fanny Tremblay-Racicot, AProfesseur associé à l'École nationale d'administration publique, Fanny Tremblay-Racicot fait remarquer que les communautés doivent connaître leurs propres pouvoirs pour savoir ce qu'elles peuvent demander à leurs partenaires et aux municipalités, et les municipalités doivent savoir ce qu'elles peuvent demander aux dirigeants provinciaux.

 

4. Un plan de développement économique national et créatif

Le Canada a besoin d'un plan de développement économique national qui, selon Patti, implique une pensée plus créative. Elle prend l'exemple de l'Alberta, 1 000 000 $ dans le secteur de l'énergie créera deux emplois ; 1 000 000 $ dans le secteur des arts en créera 20. Imaginez ce type de collaboration. Il s'agit là de programmes malveillants qui nécessitent des changements systémiques et une prise de risque. Patti insiste sur le fait qu'"il y a des gens parmi vous, dans vos propres communautés, qui peuvent vous aider à regarder le monde d'une manière différente" et qu'ils peuvent créer "de petites expériences de changement radical". Donnie est d'accord et recommande que nous nous éloignions de l'idée du "soit/soit" pour adopter un mode de pensée "à la fois/et" lorsqu'il s'agit d'essayer de résoudre nos problèmes. Il est possible de faire les deux et plus encore.

5. Penser les villes comme des lieux d'empathie

Les panélistes soulignent le pouvoir de transformation de l'empathie urbaine, en présentant les villes comme des actes d'empathie. Patti souligne la nécessité d'un changement d'état d'esprit, préconisant de passer de la simple déclaration "nous n'avons pas assez de ceci et nous n'avons pas assez de cela" à la promotion de sentiments authentiques les uns pour les autres au niveau local. Il est nécessaire de souligner l'importance pour les villes d'incarner la générosité et l'empathie afin d'éviter les écueils. Donnie ajoute que l'activité réelle se déroule à la base et au niveau local et commente : "Ce que j'espère, c'est que la ville devienne un modèle de générosité et d'empathie : Ce que j'espère, c'est que si l'action se déroule à la base, les décisions doivent commencer à y être liées plutôt que d'être prises en vase clos dans la "tour d'ivoire", comme on dit. 

Panel complet
Transcription

Note aux lecteurs : Cette session vidéo a été transcrite à l'aide d'un logiciel de transcription automatique. Les questions ou préoccupations concernant la transcription peuvent être adressées à events@canurb.org en indiquant "transcription" dans la ligne d'objet.

Mary W Rowe Hi, everybody, it’s Mary Rowe from the Canadian Urban Institute. Delighted to be meeting you on this, what I call “un jour gris”, a gray day where … I happened to be in Toronto today. And we talked to our folks across the country just a minute ago, we did the sound check, and they’re all saying “it’s kind of gray across the country today, interestingly.” We always acknowledge that this is a conversation of relevance not only to people that live here now, but to the ancestors who preceded us, that this is … We all live in ceded or Unceded lands from First Nations, Inuit and Métis peoples. And we had an extraordinary event on the 30th of November in Ottawa with people online watching across the country and where we had representation from Indigenous communities, but also people tuning in from hundreds and hundreds of different places. And how important that conversation is to be having about the quality of the place where you live and where you work and where you find fulfillment and meaning in your life. And I just want to acknowledge, as I suggested, the obligation we have to our ancestors, but also how we continue on the path of truth and reconciliation and what that looks like for us as people that happen to live in Canada. I also just want to remind us all that and we take a moment here to acknowledge that the world is at war, this is putting extraordinary pressure on people working, living and working in communities that they may have attachments to for their whole lives or their family’s lives for generations. How painful this is and how precarious the time it is for us in the global community. And how do we be empathic and alive to the truth and justice challenges that exist across the world? And how do we find ourselves in that? So with that as a context, I want to welcome you to CityTalk and thanks for identifying yourselves in the chat. We have always had very lively chats on CityTalk, and I want to just acknowledge right off the bat that when we did the November 30th event, we branded as the CityTalk, brought people on from across the country who couldn’t be in Ottawa, but we weren’t able to have as active an engagement with the chat because I kind of had my hands full with people in the room and da-da-da … So now’s your chance online audience, if you’ve got questions, concerns, comments of what you saw or what you listened to on the 30th and you want to revisit it, or if you were in the room, if you’re one of those lucky people who was in the nation’s capital looking at that extraordinary view that we had behind the podium, which showed us the edge of the Parliament buildings and the Rideau Canal, and as the sun came down, it was quite something. If you’ve got things that didn’t get dealt with there and you want to pick them back up or you want to ask questions, we’ve got a very brave group of four here, who were there, who were on the podium and had a chance to cover their favorite topics. And they’re going to give you sort of an impression about what we you know, we tend to call these things what’s working, what’s not, what’s next. And so we’re going to do our version of that in terms of what did you hear on the 30th November that you took away that were really interesting to you and that you think we should be paying attention to? What did you not hear? What was missing from the conversation and/or who was missing from the conversation? And what do you think you want to add? And then the third thing, obviously, we’ll talk as a group about, well, what should our priorities be going forward for 2024? And I’ll just put a shameless plug in for this monster document which we released. At the same time, it’s in English and French, and with another set of … I think we had 44 people on the program on the 30th, and then we had another 40 plus that … some overlap. But lots of folks who just wrote something for here and I always try to emphasize that CUI’s in the provocation business. You know, there’s no one … Look at that. Look at this. My mother, it’s a good job she’s dead, she would not be happy to know that I came to work with a hole in my elbow. You know … There’s no single answer for any of this. And I think that’s part of the conversation that we had on the 30th. And it’s part of what we raise here is that we need a robust discourse in this country about addressing challenges that are facing people in their lives, in their communities, where they live and where they work, and how do we collectively arrive at good solutions. So welcome to CityTalk. Fanny, I’m going to start with you and I appreciate you’re working in your second language. So thank you for speaking in English. We don’t have simultaneous translation, lamentably. But you just told me that you spent years in Philadelphia. So give us your best shot in your Philadelphia English. About what were the takeaways that you … what have you been thinking about since and what wasn’t covered? Anyway, you start it off and then I’ll we’ll go across the country after we hear from you. Thanks for joining us.

 

Fanny Tremblay-Racicot Merci de votre invitation. Bonjour à tous, c'est vraiment un plaisir pour moi d'être ici et de partager mes réflexions sur cette journée. Je vous remercie de l'avoir organisée. C'était un grand événement. Tant de personnes, tant de choses ont été discutées. Je pense que le principal défi soulevé au cours de cette journée a été la crise du logement. Elle a été évoquée dans presque toutes les sessions. Et il y a deux sous-problèmes, des sous-questions, comme l'offre et la demande, et beaucoup de solutions ont été proposées pour résoudre le problème de l'offre de logements, du zonage, de l'expropriation pour le développement orienté vers les transports en commun à Vancouver. Il y a beaucoup d'innovation dans tout le Canada, venant des organisations de base, des municipalités, des gouvernements provinciaux et aussi, comme cette semaine, du gouvernement fédéral. Je pense donc que les étoiles sont alignées pour le ... Trop tard probablement parce que nous sommes en pleine crise. Mais en termes de relations intergouvernementales et de coordination, nous avançons. Ensuite, la question est de savoir ce qu'il en est de la demande. La demande augmente et les gens n'ont pas les moyens d'accéder au logement, à la propriété ou à la location. Il s'agit là d'une autre série de questions qui sont liées au développement économique, à la manière dont nous partageons la croissance et la richesse dans notre pays. Et cette question n'a pas été abordée. Il s'agissait plus d'une question d'offre que de demande. C'est pourquoi je pense que la question du logement est vraiment importante. J'aimerais également souligner le déséquilibre fiscal entre les différents niveaux de gouvernement, le fait que les municipalités doivent augmenter leurs sources de revenus, leurs sources de revenus, de nouvelles sources de revenus. Au Québec, nous avons beaucoup d'innovations en matière de fiscalité municipale. Je pourrai en parler un peu plus tard. Ce sont donc les deux points que je retiens. En ce qui concerne le développement économique, quelle est la stratégie de développement économique au niveau fédéral par rapport aux États-Unis ? Cette question a été soulevée par Bruce Katz. Je pense que l'avenir repose sur l'extraction de minéraux essentiels, mais personne n'en parle. Au Québec, je pense qu'il y aura une demande accrue de minéraux critiques pour la transition énergétique. Mais comment ? Avec qui ? En quelle quantité ? Si nous n'avons pas cela. D'accord, très bien. On doit sécuriser ça. Et s'il y a un problème de sécurité intérieure ou autre. C'est un problème mondial. Mais si nous convenons que nous devons en extraire une partie d'une manière ou d'une autre, cela va-t-il vraiment réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Et je pense que cela soulève beaucoup plus de questions une fois que nous reconnaissons que nous devons le faire un peu, vous savez, Donc, ce sont mes trois conclusions.

 

Mary W Rowe Logement, équilibre fiscal et stratégie de développement économique. Merci Fanny. Et vous savez, l'une des choses auxquelles j'ai pensé - je vais m'adresser à vous, Donnie, ensuite - c'est que nous avions une conversation sur le Canada, sur l'avenir de l'Union européenne et sur la façon d'y parvenir. L'une des choses auxquelles j'ai pensé, et c'était pour moi une mission accomplie, c'est que nous avions une conversation sur le Canada, sur l'avenir du pays. Dans un environnement urbain. En d'autres termes, il ne s'agissait pas seulement d'une conversation sur les villes, sur ce défi et sur cette ville, et c'est en quelque sorte ce que nous espérions, c'est-à-dire avoir une conversation plus large sur l'avenir du pays. Et comment cela se manifeste-t-il dans les villes ? En ce qui concerne le développement économique, nous recevons beaucoup de gens qui nous disent "qu'est-ce que... qu'est-ce que...".

 

Fanny Tremblay-Racicot Vision ...

 

Mary W Rowe Quelle est la vision et quelle est notre place ? Et j'apprécie cela. Et en ce qui concerne le logement, comme vous le dites, je m'inquiète toujours de savoir si, lorsque nous nous alignons enfin et que nous décidons enfin que c'est quelque chose dont nous avons tous besoin, il n'est pas trop tard ? Est-ce que c'est là et que nous sommes passés à côté, vous voyez ce que je veux dire ? Quoi qu'il en soit, j'ai lutté avec cela, mais nous reviendrons sur les trois choses que vous avez mentionnées, Donnie. Vous ajoutez vos commentaires sur ce que vous en avez retiré.

 

Donnie Rosa Merci, Mary. Je suis ravi d'être ici. Je viens des territoires non cédés des peuples Musqueam Tsleil-Waututh, et bien que je travaille pour la nation Squamish, je ne parle au nom d'aucun peuple autochtone et je ne parle pas nécessairement toujours au nom des nations. Je parle au nom de mon expérience, 30 ans dans l'administration municipale, beaucoup dans les parcs et les loisirs, et maintenant je travaille aussi pour le gouvernement des Premières nations. Quelle belle journée ! Tout d'abord, Fanny, je suis d'accord avec tous les points que vous avez soulevés, des points fabuleux. En ce qui concerne le logement, je pense que nous devons nous inspirer des modèles autochtones. Nous devons nous inspirer de modèles comme celui de Sanok, où il s'agit d'un partenariat et où le développement et la livraison sont rapides. Ils ont la capacité de fournir des logements rapidement avec des investissements dans ce domaine. Cela a été démontré. Ils ont également la capacité d'agir dans une optique climatique et je pense qu'il s'agit là d'un autre domaine très important dont nous devons parler. Ce que j'ai entendu et qui m'a enthousiasmé, c'est qu'un certain nombre de directeurs municipaux, le directeur de la ville de Toronto a dit ceci, vous savez, Zita Cobb a dit ceci, l'activité réelle se produit et elle se produit à la base, au niveau de la communauté locale. Et je pense que, je sais que j'ai entendu cela pendant des années et des années. Et maintenant que les dirigeants le disent de la manière dont ils le disent, j'espère que si l'action se passe au niveau de la base, les décisions doivent commencer à être liées à cela plutôt que d'être prises en vase clos dans la tour d'ivoire, comme on l'appelle. La dernière chose que je dirai, c'est qu'il est apparu clairement que non seulement les municipalités sont sous-financées, mais qu'il faut peut-être chercher davantage de solutions en partenariat avec le discours public privé. Et, vous savez, il y a des opportunités où vous n'avez pas besoin de vendre votre âme pour travailler avec le privé si vous êtes ... vous savez, je pense à, vous savez, pas nécessairement besoin de vendre des parcs pour construire des maisons. Nous pouvons faire les deux. Il ne s'agit pas d'une question d'argent ou de temps, et comment pouvons-nous jeter un pont entre les deux ?

 

Mary W Rowe Vous savez que la pensée à la fois/et est juste - que nous devons d'une manière ou d'une autre nous éloigner de l'un ou l'autre, du gagnant/perdant, du zéro/somme. Il faut que nos partenaires de l'ICLEI, en fait, Jed est le fondateur de l'ICLEI, y parviennent d'une manière ou d'une autre. Alors chapeau à toi, Jeb, à tes successeurs... à ICLEI Canada, c'est peut-être toi qui as inventé ce terme et je devrais t'en créditer, Jed, mais la multirésolution, c'est l'idée qu'il ne faut jamais faire une chose qui n'apporte qu'un seul avantage. Il faut faire des choses qui apportent des avantages multiples. Et je pense que c'est une partie du défi que pose la question du logement. Si nous nous contentons de résoudre le problème du logement et que nous ne construisons pas de communautés dotées d'autres équipements, nous sommes perdus. Quoi qu'il en soit, nous y reviendrons. Mais cette idée de connexion. J'ai entendu parler de .... - vous reliez la base, est-ce que c'est avec les sommets de l'herbe ? Mais cette idée que nous n'avons pas ce tissu conjonctif très bien, à propos de ce qui fonctionne sur le terrain, voici une politique nationale que vous pouvez voir en termes de la façon dont nous traitons les réfugiés, par exemple, en ce moment vous avez un grand ... Nous n'avons pas parlé de cela la semaine dernière de la façon dont nous aurions pu le faire. Et vous avez cette grande politique nationale qui fait venir beaucoup de gens. Mais est-ce que nous leur apportons le soutien nécessaire une fois qu'ils sont arrivés ?

 

Donnie Rosa Et Mary, si je peux m'exprimer à ce sujet. Il serait bon que les hommes politiques écoutent la communauté plus d'une fois tous les quatre ans.

 

Mary W Rowe C'est une bonne phrase. Je suis sûre que quelqu'un va le "X" - tweeter, etc. Il serait bon que les politiciens écoutent la communauté plus souvent que tous les quatre ans. D'accord, Patti, c'est à vous. Ensuite, nous passerons à Jeb. Allez-y.

 

Patti Pon Bonjour, merci beaucoup. [Je m'appelle Patti Pon. Je viens aujourd'hui de Mohk'insstsis, qui se trouve dans le territoire du Traité Sept, où vivent la Confédération des Pieds-Noirs, les Tsuut'ina, Stoney Nakoda et le peuple Otos-kwunee, la nation métisse et le nouveau gouvernement qu'elle a élu très récemment. Je pense que pour répondre à la question de Donnie... La conversation a été formidable. Je tiens donc à dire que la création de ce rassemblement a été une merveilleuse occasion. Je pense que j'ai entendu beaucoup de gens. C'était formidable d'être dans la salle. C'est un groupe de personnes qui peut aider à faire la différence et à partager tous les points communs que vous avez entendus de la bouche de Fanny et de Donnie jusqu'à présent. Pour ma part, je pense que ce que j'ai retenu, c'est un engagement accru, et j'affirme clairement mon parti pris, nous devons inclure davantage de pensée créative dans la manière de résoudre certains de ces problèmes très, très difficiles et de parler de créativité. Ce n'est pas quelque chose que si vous n'êtes pas né avec cet ADN, vous êtes SOL. C'est quelque chose que plus on fait, plus on s'améliore, n'est-ce pas ? Vous savez, il y a cette blague sur deux types au coin d'une rue à New York et l'un d'eux demande : "Comment faire pour aller au Carnegie Hall ? L'autre lui répond : "Entraîne-toi, entraîne-toi, entraîne-toi". Et c'est vrai. Le muscle - et les artistes pratiquent ce muscle tous les jours. Et vous devez inclure la créativité dans cette conversation. Les questions dont nous parlons ne sont plus quelque chose que l'on peut faire sur le bord de son bureau. Il s'agit de changements systémiques. Cela implique des risques. Il faut prendre des risques. Cela signifie qu'il faut se débarrasser complètement de ses hypothèses et trouver de nouvelles réponses. Et il y a des gens parmi vous, dans vos propres communautés, qui peuvent vous aider à regarder le monde d'une manière différente. Lorsque je pense au rassemblement, à Mary et à votre équipe, je vous félicite pour ce que j'appelle les petites expériences avec une intention radicale.

 

Mary W Rowe C'est une belle phrase. Répétez-la.

 

Patti Pon Petites expériences avec une intention radicale. [Il y a donc une certaine rigueur, car il faut trouver l'hypothèse et les conditions. Et tous nos amis scientifiques peuvent nous aider à le faire, vous savez, à prédire les résultats. Ensuite, on fait l'expérience, on voit ce qui se passe et on passe à l'échelle supérieure. Pour moi, Calgary, qui est mon lieu de résidence, Mohk'insstsis, est un laboratoire vivant. Et le laboratoire que nous faisons, c'est comment inclure les créatifs dans ces conversations. À propos, pour nos amis du développement économique, en Alberta, 1 000 000 $ dans le secteur de l'énergie créera deux emplois. 1 000 000 $ dans le secteur des arts en crée 20. C'est impressionnant. Alors imaginez si vous aviez 20 créatifs autour de vos tables pour discuter des possibilités en matière de logements abordables.

 

Patti Pon Et comment ils pourraient réfléchir à différentes façons de créer de l'animation. Nous savons tous qu'il suffit de pousser des artistes dans un quartier délabré et très bon marché pour qu'ils s'y installent, qu'ils créent de l'animation, puis qu'ils soient évincés du marché. Ils s'y installent, ils créent de l'animation, puis ils sont exclus du marché. Nous ne pouvons plus faire cela. Nous devons réfléchir à la manière dont les communautés mixtes commencent dès le départ. Je pense que la dernière chose que je dirai ici est une de mes observations, et Jeb était notre modérateur, et je lui suis très reconnaissant d'avoir dirigé notre conversation. Ce que j'ai vu à Ottawa n'est pas ce que je vois au Canada et certainement pas ce que je vois dans ma communauté, dans ma ville, la troisième ville la plus diversifiée du Canada, Calgary. Je sais que certains d'entre vous ont du mal à le croire. Nos panels - les 44 membres - ne ressemblaient pas au Canada tel que je le vois, tel que je veux le voir. Et je pense que si nous ne continuons pas, si nous n'incluons pas intentionnellement, pour ceux d'entre nous qui ont du pouvoir et des privilèges, si nous n'incluons pas intentionnellement les voix qui n'ont pas été incluses auparavant, je ne pense pas qu'il y ait eu assez de personnes ayant une expérience vécue, lorsque vous parlez de logement, lorsque vous parlez de pauvreté, lorsque vous parlez de préoccupations en matière de soins de santé, il n'y avait pas assez de personnes dans la salle pour cela. Et nous avons besoin d'entendre cela. Et puis, pour ceux d'entre nous qui n'ont peut-être pas cette expérience vécue, nous devons trouver un moyen de l'entendre et pas seulement de la voir. Le plus grand cadeau que le Canada offrira au monde, je pense, est notre capacité à vivre ensemble et à avoir tant d'identités différentes, tant de façons différentes de marcher dans ce monde. Nous devons trouver un moyen de partager ce cadeau entre nous et avec le reste du monde. Je terminerai là-dessus.

 

Mary W Rowe Vous savez, et ces commentaires que vous faites, pas seulement à propos de cette réunion, mais comme vous le dites, cette réunion est une illustration de la façon dont nous travaillons tous, et donc je l'entends très directement en termes de CUI et de son rôle de rassembleur et de connecteur, c'est que nous devons juste nous améliorer dans ce domaine. Et l'idée, la notion d'expérience vécue, un autre élément que je dirais que nous n'avons pas fait aussi bien que nous le pourrions, c'est que si vous allez, si vous allez tous vous rassembler à Ottawa, alors vous devez sortir et voir Ottawa. Et, vous savez, devrions-nous organiser des visites de sites ? Devrions-nous donner aux gens l'occasion de se rendre à Gatineau, de parler à la communauté locale ? Une sorte d'expérience concrète, mais aussi un ou deux ou dix événements culturels. Tout cela pour dire comment en faire une expérience plus holistique, juste cette partie, mais je vous comprends tout à fait. C'est un dilemme, car nous avons tous tendance à nous en tenir à ce que nous connaissons. Et comme vous le suggérez, nous avons tous besoin de connaître des personnes différentes de celles que nous connaissons. En fait, vous êtes tous, à des degrés divers, dans le secteur de l'espace public, dans le secteur de la création. Et c'est en partie grâce à ce genre d'expériences partagées dans la ville que l'on rencontre des gens que l'on ne connaît pas. J'apprécie donc tout à fait cela. Le commentaire sur les créatifs dont nous avons besoin pour résoudre les problèmes, Oh mon Dieu, Patti, je vois que quelqu'un a mis dans le chat, le vôtre et mon podcast où vous allez plus en détail. Oui, je suis d'accord avec vous. Dans les différentes fonctions que j'ai occupées avant de prendre ce poste, il était très difficile de convaincre les décideurs que les artistes ne se limitent pas à la création d'œuvres d'art.

 

Patti Pon C'est vrai. Oui ...

 

Mary W Rowe C'est fou. Allez-y.

 

Patti Pon Non, j'allais juste dire que nous avons plus que jamais besoin des artistes. Ils sont nos conteurs, nos créateurs de sens. Et, vous savez, à une époque où rien n'a de sens, nous avons besoin de ces gens qui peuvent filtrer et regarder le monde à travers un ensemble différent de lentilles et nous aider à nous connecter à des choses dont on se demande comment on en est arrivé là. Sans pour autant vous faire sentir mal, n'est-ce pas ? C'est l'autre chose qui est magnifique. Même si vous assistez à un spectacle provocateur dans un théâtre, c'est toujours un espace sûr qui vous permet d'éprouver ces sentiments, de vivre ce conflit. Et de le traiter avec les autres, quel que soit le nombre de personnes qui se trouvent dans la salle avec vous à ce moment-là pour le vivre. Je pense donc qu'il s'agit là d'endroits où nous pouvons rassembler les citoyens sans que les enjeux ne soient si élevés qu'il s'agisse d'un choix entre l'un et l'autre. Vous êtes soit pour nous, soit contre nous. Et nous avons besoin de cela. Nous avons besoin qu'on nous rappelle que nous disposons de ces muscles que nous pouvons aiguiser pour nous améliorer dans ce domaine.

 

Mary W Rowe Je veux dire, et comme vous le dites, une sensibilité artistique, c'est un peu comme... je ne devrais pas dire, ce n'est pas équivalent, mais il y a aussi la sensibilité agraire.

 

Patti Pon Oh, absolument.

 

Mary W Rowe Qui travaillent dans des paysages naturels et qui savent comment fonctionnent les jardins ou l'agriculture. Ils ont une vision particulière... ils peuvent voir l'ensemble, et je pense que c'est l'un des grands défis. Jeb, je suis sûr que tu peux en parler parce que tu as fait toute ta carrière dans ce secteur et qu'il s'agit de voir les trous. Alors pourquoi ne pas vous donner la parole, puis nous mettrons vos micros et nous pourrons commencer la partie collective. Allez-y, Jeb.

 

Jeb Brugmann Merci. C'est un plaisir de vous revoir tous. Je voudrais juste reprendre là où Patti s'est arrêtée, et comme tous ceux qui étaient présents, dire que c'était un événement extraordinaire. Mary. Bravo à vous et à votre équipe. Je ne sais pas comment... La logistique pour faire quelque chose comme ça est assez énorme. Et je sais que vous avez réussi à tout mettre en place rapidement et que toute votre mission en tant que professionnelle et votre modus operandi dans votre carrière ont été de travailler à cette inclusion, à cette chose. Et je pense que nous avons eu un événement plus inclusif que ce qui a été historiquement le cas. Mais il a fini par représenter cette communauté encore assez isolée qui pense aux villes et à ce genre de choses. Alors .... Je retiens - vous vous en faites l'écho, Mary - mais vous l'exprimez particulièrement bien, Patti, qu'il faudra un modus operandi différent de celui qui consiste à inviter les gens à l'événement, parce qu'il y a toutes sortes de raisons pour lesquelles les gens ne sont pas... leur vie, en particulier leurs communautés urbaines pauvres de toutes sortes, les nouveaux Canadiens et les communautés noires installées depuis longtemps, et bien sûr les communautés indigènes également. Je pense que lorsque je travaille dans le monde en développement sur des questions urbaines, il y a des organisations qui s'assurent que les habitants des bidonvilles se présentent, Slum Dwellers International, et qui s'assurent que la délégation de Slum Dwellers International participe toujours à la conversation de la ville du Cap. Je pense donc que nous devrons, vous savez, nous - je sais que je mets un "nous", mais pour l'événement de l'année prochaine, vraiment réfléchir à la manière dont les groupes d'intérêt sont impliqués dès le début et amenés à participer à la conversation. Dernier commentaire à ce sujet.

 

Jeb Brugmann I also came away feeling like I didn’t hear enough from Quebec. It’s a very distinct society that does really interesting things. And I think as an Anglophone Canadian, we heard quite a lot about really cool stuff happening in British Columbia, for instance, but I don’t think we got enough of Quebec in the conversation as well. If I may say, and thank you, Fanny, for being there to bring some of it to the table. My takeaway is throughout the whole day, I mean, you know, one of the other issues I agree, housing, thankfully, just kept coming up and up and up again and from various angles in the conversation. But we kept it as the traditional conversation around cities is we’ve got structural issues related to our constitutional arrangements. And no, we’re not going to talk about constitutional reform. Yeah, good, good. We didn’t get into all that again, but it left me thinking throughout the day about constitutional workarounds and some of the things that were said were basically like, “Here’s how we work around it”. And so today I just wanted to highlight a few things. Two of them in particular, I think did come up in the conversation, one that we might emphasize more in the future. It particularly came up in the context of Bruce Katz, is that panel he was on. And Fanny, you were on the same panel with Bruce where you’re not, no, but it came up on your panel as well about the lack of a national sort of industrial economic development strategy. And it brought to my mind very much so that there’s no reason that there can’t be a federal, local, regional government conversation about critical national strategies. And I noticed our friend and colleague Dina Graser’s is on the line. It would be really interesting to hear from Dina, who oversaw the National Housing strategy, to really ask how much was local regional government directly involved in that strategy process and what can we take away from that when we think about a national industrial strategy? Clearly on climate strategy, there’s some conversation, but there’s still always a divergence and anon an ineffective strategy implementation in that regard. I don’t know. It didn’t come up very much. Is there local regional government, federal conversation happening effectively around strategy, around immigration and settlement? This is a decades old issue that comes up in our constitutional framework. As we all know, immigration driven by the feds. And then the city’s got to deal with that three or four cities get to deal with the bulk of what that means for the rest of the country. Is there a strategy around Charter of Rights and Freedoms implementation where there’s any number of issues in our cities that are really fundamentally kind of charter issues that’s come up in the last decade more around policing and police behavior, for instance? But is there a strategy around those things? So there’s nothing constitutionally that doesn’t … gets in the way of the Feds engaging directly with local government and sort of bigger picture strategy and the housing strategy. Dina, if you’re still with us, that would be interesting here from. The second one is around and Fanny, you picked up on it on the on the fiscal relationship between the provincial governments and local governments. There’s nothing constitutionally. And in fact, there’s some neat stuff happening around the provinces really working to strengthen municipal fiscal authority and powers and access to private capital markets, the impediments to municipal debt finance in the country, or, if I may say, absolutely ridiculous to the south. You know, we had some folks from the United States. The municipal bond market in the United States is such an empowering tool. The lack of utilization of land value capture as a mechanism, particularly in a time of land speculation and financialization of housing, is just a fundamental failure in the conversation that can easily be had between the provincial governments and the local governments. So I thought that theme was on the table. And for me, because I worked very much on how are we going to finance climate adaptation? That’s a conversation we need to have because we need new revenue sources to finance something that doesn’t have a cash financial return to it, and there’s billions of dollars needed there. The thing that didn’t come up enough, and this is my last point, is how local regional governments work together across the country to shape the markets they need for the type of housing production that’s required or for the type of other investments that we need in our cities for dealing with the infrastructure gap. Insufficient conversation about how we leverage collective market power to get industry behaving in their interest, addressing the needs of our cities that are so pronounced and similar across the country. And there are examples of how cities have done that. There’s been collective procurement across the country in the past by groups and municipalities. The development of the green building as a whole industry, as a subsector of the building industry, came out of municipal collaborative setting of standards for building, for public buildings. So I think there’s more we could do there in the future. But anyway, those are three kind of categories of working around the constitutional problems and just getting on with the work that we can do. Thanks.

 

Mary W Rowe Vous avez soulevé des questions importantes. Mettons tout le monde sur l'écran et ouvrons le micro pour discuter ouvertement. Vous savez, je... La question de l'augmentation du nombre de Québécois. D'autres personnes nous ont dit, Fanny aussi, qu'elles voulaient entendre plus de gens du Québec, qui travaillent dans les villes et les milieux du Québec, et nous vous avons reçu, Maxime, et vous savez que beaucoup de régions du pays envient l'attention que les municipalités du Québec reçoivent de la province de Québec. Vous n'y pensez probablement même pas... vous vous contentez de fonctionner et vous n'y pensez pas. Si vous regardez à Québec, à Laval, peut-être pas autant à Gatineau, mais à Montréal, vous pouvez voir l'engagement que le gouvernement du Québec a pris envers ses villes. Avez-vous d'autres idées en ce qui concerne la suggestion de Jeb sur la façon dont nous pourrions établir un lien plus fort entre ce qui se passe dans les villes et dans la province ?

 

Fanny Tremblay-Racicot Absolument. Je pense que les municipalités à travers le Canada doivent savoir quoi demander à leurs provinces respectives. Et pour cela, nous devons partager les possibilités des différentes municipalités des différentes provinces, parce que nous pouvons faire des choses ici au Québec maintenant, mais comme la capture de la valeur foncière, vous pouvez le faire en Alberta, au Manitoba. Nous ne pouvons pas le faire ici. Et notre ministre des affaires municipales s'intéresse à cette question. Je pense donc que nous devons partager - ce qui est possible, ce qu'il faut demander aux provinces et ensuite ce que le gouvernement fédéral peut faire. Par exemple, nous voulons que Maxime ouvre la Constitution. Pourquoi ? Qu'en feriez-vous ? Pour quoi faire ? Parce que... Qu'est-ce que le gouvernement fédéral peut faire ? Et c'est ça la question. Et peut-il le faire sans modifier la Constitution ?

 

Mary W Rowe Oui, et sans empiéter sur les compétences provinciales. C'est donc une arme à double tranchant pour vous au Québec, parce que le gouvernement provincial du Québec a délibérément influencé la façon dont l'argent fédéral est dépensé au Québec. Et nous entendons Alberta Patti, votre premier ministre dire qu'il veut faire la même chose. J'ai l'impression qu'au cours de mon mandat à l'IUC, nous avons renforcé les relations entre les gens de ... Et n'oubliez pas que nous ne parlons pas seulement de l'administration municipale ici. Il s'agit de nous tous, de tous les secteurs qui s'impliquent dans la vie urbaine. Mais nous avons réussi à renforcer les relations entre eux, puis entre eux et le gouvernement fédéral. Mais nous ne sommes pas aussi engagés qu'il le faudrait, à mon avis, sur la question de savoir quelle est la place des provinces. Je n'ai d'ailleurs pas été surpris d'entendre le ministre du logement et de l'infrastructure dire qu'il s'était heurté à des réticences lors de la conférence du premier ministre, il y a deux semaines, pour expliquer pourquoi les accords relatifs au fonds d'accélération de la construction de logements étaient conclus directement avec les municipalités. Pourtant, nous savons que nous voulons avoir une relation directe pour résoudre les problèmes. Nous avons des gens sur le terrain et des gens qui détiennent une grande partie de l'argent. C'est vrai.

 

Fanny Tremblay-Racicot Oui, je pense qu'il ne faut pas prendre exemple sur le gouvernement du Québec avec le M30, je ne pense pas que ce soit bon pour qui que ce soit. Et je pense que nous sommes en train de perdre en tant que nation, Québec .... Si vous voulez rester au Canada, acceptez l'argent du gouvernement fédéral. Si vous ne voulez pas l'accepter, séparez-vous. Choisissez-en un.

 

Mary W Rowe Ecoutez Fanny, de vos lèvres aux oreilles de Dieu. Je veux voir si vous avez d'autres rendez-vous ce soir après avoir dit cela. Mais, vous savez, cela fait partie des luttes granulaires que nous connaissons, nous les connaissons aussi dans le Nord. Nous en avons dans différentes parties du pays où il faut gérer ses relations. Et je pense que la solution pour nous a été de nous concentrer sur les défis locaux et de déterminer qui est le mieux équipé pour y répondre. Donc, Jeb, pour faire suite à ce que vous venez de suggérer et à ce que Fanny voulait dire, comme résoudre le problème. Quel est le rôle des grandes conventions internationales ? Liz McIsaac a parlé dans l'émission de l'approche des villes sous l'angle des droits de l'homme. Nous savons qu'il existe une déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Nous assistons à une sorte d'implosion de la COP, j'allais dire, je ne sais pas comment on pourrait la décrire. Il se passe quelque chose qui va avoir un impact sur nous. Qu'en pensez-vous ? Quelle est l'importance de ces mouvements internationaux pour nous aider à faire ce qu'il faut dans les communautés ? Jeb.

 

Jeb Brugmann Je veux dire que j'ai travaillé sur l'utilisation de ces leviers au cours de ma carrière, comme vous le savez, avec ICLEI sur le front de la durabilité. Il s'agit d'un mécanisme important pour aligner les intérêts à différentes échelles, mais surtout les gouvernements locaux à travers le pays et le continent autour d'un programme politique particulier. Au Québec, par exemple, nous avons vu comment les Premières nations ont utilisé les relations avec les Nations unies, dans le cadre de la charte des droits de l'homme, pour s'attaquer aux problèmes auxquels sont confrontés les habitants du Nord. Mais je pense qu'il existe des mécanismes importants permettant de sanctionner les gouvernements locaux qui travaillent en solidarité à travers le pays ou le continent, et de les utiliser pour faire pression sur leurs gouvernements nationaux afin qu'ils s'engagent dans cette voie. Il y a donc une chose que nous avons faite de manière cohérente lors de la COP.

 

Mary W Rowe C'est essentiellement ce qui se passe dans le domaine du logement. Tout le monde ici vit, observe ses dirigeants locaux, lève les bras au ciel, et dit, pour l'amour du ciel, que nous avons des problèmes avec le logement. Et finalement, le gouvernement, les gouvernements provinciaux et fédéral réagissent. Mais ils viennent de la base pour dire, regardez ce à quoi nous sommes confrontés. D'accord.

 

Jeb Brugmann Dans le contexte du climat, quel est l'enjeu ? Au cours des 30 années pendant lesquelles j'ai participé au processus de la COP, la première COP a eu lieu en 1995, il y a donc presque 30 ans. La première COP a eu lieu en 1995, il y a presque 30 ans, je suppose, ou oui, nous ferons le calcul. Mais à différentes étapes, nous, les collectivités locales, avons été en mesure d'intégrer dans le texte des dispositions que nous pouvons ensuite faire valoir auprès de nos gouvernements nationaux pour faire avancer les choses. Ce qui a tendance à se produire, cependant, c'est que les forces contraires - dans ce cas, l'industrie - interviennent et déligitiment l'implication des collectivités locales. Il faut donc saisir les occasions qui se présentent. Mais je pense, encore une fois, sans vouloir exagérer, que le plus grand levier dont nous disposons est de travailler collectivement à travers le pays et de façonner les marchés. Je pense que notre pouvoir financier sur le marché est plus puissant.

 

Mary W. Rowe Nous allons donc approfondir un peu cette question, car le dilemme est, je pense, dans le cas du logement, peut-être les fonds de pension, peut-être les fonds d'investissement, mais je ne sais pas si Patti et Donnie veulent faire un commentaire à ce sujet, mais mon observation est que l'industrie du développement est très régionale au Canada, de sorte que les personnes qui construisent des logements à Calgary ne sont pas les mêmes que celles qui construisent des logements à Vancouver, ni les mêmes personnes que celles qui construisent des logements à Montréal. Il peut donc y avoir des sociétés d'ingénierie dans les deux cas, mais c'est peut-être la communauté des investisseurs qui a le plus d'influence. Qu'en pensez-vous, Paddy ? Que constatez-vous à Calgary ?

 

Patti Pon Je suis tout à fait d'accord. En ce qui concerne le logement, je pense qu'il y a toute la gamme et qu'il est largement régional. C'est l'immobilier commercial qui est national ou ... et au-delà ... comme les Brookfield du monde entier. Ainsi, ce que nous voyons à Calgary - et je pense que c'est ce que je dirais et je ne sais pas si c'est la même chose dans d'autres communautés - en ce qui concerne les développeurs, ils sont très conservateurs et ils spéculent comme des fous. Par exemple, à Calgary, nous avons un taux de vacance de 30 % dans le centre-ville, ce qui a eu un impact énorme sur la capacité de la ville à percevoir l'impôt foncier, n'est-ce pas ? S'il manque 30 %. Nous avons créé un programme inspiré du Why Not theater de Toronto, le Meanwhile Lease Program, qui s'adresse aux propriétaires qui ont des locaux vides et leur dit : nous avons un groupe de créatifs et d'artistes qui seraient prêts à tuer, non pas gratuitement, mais à un prix inférieur à celui du marché. En plus de faire leur propre travail, ils créeront un dynamisme à l'intérieur de cet espace. Pendant longtemps, nous n'avons pas réussi à faire décoller ce projet. Il s'agissait d'un vieux magasin de chaussures dans un bâtiment délabré en plein centre-ville, où le centre d'art Alcove s'est installé et a créé un espace d'art communautaire. Et maintenant, le propriétaire réserve des espaces comme des fous dans son bâtiment.

 

Mary W Rowe C'est donc un exemple de vos petites expériences avec des idées radicales.

 

Patti Pon C'est exact

 

Mary W Rowe C'est merveilleux. Et pendant que nous sommes en mode " Dina Graser ", Dina a travaillé sur le projet Why Not et connaît le programme Meanwhile Lease.

 

Patti Pon Absolument. Et nous avons à notre tour partagé ce programme avec nos amis, nos collègues au niveau fédéral, et ils envisagent maintenant la possibilité d'étendre ce programme, ce sont donc ces petites expériences dont je parle. L'autre chose que je voudrais souligner, et je pense que Donnie sera plus à même d'y répondre que moi, c'est qu'un grand nombre de ces expériences, par exemple lorsque vous avez besoin d'une aide financière, ne sont pas des expériences de ce type. Ce sont toutes des constructions coloniales, aucune d'entre elles... La déclaration de l'ONU, en quelque sorte, mais elle s'inscrit dans le cadre de l'ONU... Et si nous essayions quelque chose qui soit absolument centré sur les indigènes ? Dirigé par les autochtones ? Et si nous nous inspirions de ce qui se fait dans d'autres pays ? Il y a 725 nations sur l'île de la Tortue. D'une manière ou d'une autre, elles ont réussi à travailler ensemble. Elles ont réussi à dépasser les considérations politiques. Qu'y a-t-il à apprendre des choses qui existent sur cette terre depuis des milliers d'années ? Et je pense que nous devons dépasser le fait que nous sommes un pays appelé Canada, vieux de 160 ou 170 ans. Et penser à un endroit qui a des dizaines de milliers d'années. Qu'est-ce que cela fait d'ouvrir notre imagination et de compter sur ceux qui détiennent le savoir pour nous donner quelque chose d'autre à essayer ? Quelle est la pire chose qui puisse arriver ? Comme si nous étions là où nous sommes, ce qui est une sorte de tempête de merde, si vous voulez mon avis. Alors quel est le mal à faire ces petites expériences avec d'autres personnes qui mènent la conversation et d'autres constructions qui en découlent ? Vous savez.

 

Mary W Rowe Avant que vous ne vous lanciez, Donnie, je me demande souvent quels sont les obstacles que l'on peut éliminer, comme... et voir ce qui se passe, n'est-ce pas ?

 

Patti Pon Absolument.

 

Mary W Rowe Et vous dites ce qui se passerait si, au lieu d'essayer de prédire ce qui va se passer, vous supprimiez ces constructions coloniales et que vous voyiez ce qui se passe. Allez-y, Donnie.

 

Donnie Rosa Oui, oui, oui, oui, oui. J'aimerais donc dire deux ou trois choses. Tout d'abord, lorsque je travaillais avec ce qui allait bientôt être connu sous le nom de Vancouver Park Board, nous travaillions sur un audit colonial. Cet audit colonial consistait à examiner l'ensemble de nos structures et de nos pratiques, à déterminer ce qui était enraciné dans le colonialisme et ce qu'il fallait changer. En réalisant un audit, un audit de nos systèmes et de notre structure mené par des indigènes, nous avons pu dire la vérité sur la raison d'être du conseil du parc, sur ses débuts et sur la manière dont une partie de cette construction était née du colonialisme. J'ajouterai ceci : "Pensons à ce temps immémorial. Qu'est-ce que cela signifie ? Des temps immémoriaux. Combien d'entre nous peuvent dire "mes ancêtres sont ici depuis des temps immémoriaux" ? Je ne peux pas dire cela. Mes ancêtres ont été partout. Mes ancêtres ne sont pas ici depuis des temps immémoriaux. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que le sans-abrisme ou le sans-logement n'a que 150 ans environ, qu'il n'existait pas auparavant. J'ajouterai que, non seulement le sans-abrisme, mais aussi toute construction qui place les gens dans des situations différentes ou marginalisées, comme les cultures indigènes dont j'ai été témoin, élèvent les gens et partagent les richesses. Il ne s'agit pas de savoir comment je peux pousser quelqu'un vers le bas pour qu'il se relève. Le colonialisme est à l'origine du changement climatique. Nous le savons. Tant que nous n'aurons pas le courage de dire, attendez une seconde, nous devons faire un audit colonial à grande échelle, nous n'irons pas jusqu'à la racine. Nous allons travailler avec les communautés indigènes. Nous allons écouter et nous allons être gentils. Mais allons-nous vraiment nous attaquer à la racine du problème ?

 

Mary W Rowe Un commentaire vient d'arriver sur le chat, celui de Sam ... Merci, Sam, qui reflète mon instinct, à savoir qu'il s'agit du colonialisme et du capitalisme.

 

Donnie Rosa Oui, oui. Le capitalisme est une construction coloniale.

 

Mary W Rowe Et tout est question d'extraction. Et si vous revenez à Zita Cobb, elle essayait de suggérer que nous avons cette déconnexion entre les ressources locales, les actifs locaux et les marchés mondiaux. Fanny, qu'en pensez-vous ? Parce que vous êtes dans un contexte culturel complètement différent. Il est également intéressant de penser au nombre d'entités que nous avons - organes de gouvernance, conseils scolaires, gouvernements municipaux. Elles sont toutes plus anciennes que le Canada. Vous savez, la ville d'Ottawa est plus vieille que le Canada. Le Québec est vieux, vieux, vieux, vieux, vieux. Et puis, comme vous le dites, Donnie, toutes les communautés indigènes. Alors, comment faire, Fanny, pour concilier tout cela avec votre objectif, votre objectif académique ? Vous pensez à tout cela en permanence.

 

Fanny Tremblay-Racicot Merci pour cette conversation. Je pense qu'il faut penser à... Comme un audit colonial. C'est la première fois que je l'entends, c'est fantastique. Et en attendant, c'est nécessaire. Ce n'est pas pour demain matin. En attendant, comment pouvez-vous... Que pouvez-vous faire ? Comment faire ? Où pouvez-vous le faire ? Sous quelle forme ? Il en va de même pour la flexibilité, par exemple lorsque je dis que les municipalités du Québec peuvent faire des choses que d'autres municipalités ne peuvent pas faire. Par exemple, les municipalités du Québec ont des pouvoirs de taxation générale et de réglementation. Et que pouvez-vous en faire ? Toronto les a, mais ne les utilise pas beaucoup, et il y a beaucoup de créativité autour de l'utilisation de ces nouveaux pouvoirs. Nous avons donc travaillé sur ce sujet. Comme dans le projet de loi 39, qui vient d'être adopté, les taux d'imposition et les taux d'imposition municipaux pourront varier en fonction de l'emplacement, comme les secteurs de la ville, et aussi en fonction du rôle de l'évaluation foncière. Ainsi, si vous avez une maison plus grande, votre imposition sera plus élevée, ce qui ouvre la voie à un régime d'imposition plus progressif. Elle ouvre la voie à la taxe sur les droits d'immatriculation des véhicules, qui était également disponible dans le cadre des pouvoirs généraux d'imposition. Hum, l'imposition sur les propriétés vacantes. Cela donne donc aux gouvernements locaux la flexibilité et la capacité de disposer d'un cadre qui correspond à leurs problèmes, aux questions locales et à tout cela. Je pense donc qu'en ce qui concerne les autres communautés, comment donner aux communautés la possibilité de s'organiser et de disposer de certains pouvoirs.

 

Patti Pon Oui, l'auto-organisation ...

 

Fanny Tremblay-Racicot Oui, exactement. Exactement. Et Patti pensait à la créativité et à faire... on peut faire comme des petites expériences avec de grandes intentions et on peut identifier les obstacles à la mise en œuvre de nos solutions et ensuite demander des changements aux municipalités ou au gouvernement provincial ou fédéral sur la base de ces expériences. C'est ainsi que je vois les choses.

 

Mary W Rowe Vous l'activez. Oui, c'est vrai. Et vous savez, alors que nous sommes en quelque sorte... merci à tous ceux qui ont participé au chat, c'est formidable de voir que vous êtes si nombreux à contribuer. J'apprécie l'énergie que les gens mettent dans cette heure. Pouvons-nous parler d'économie ? J'ai été surpris de voir à quel point la discussion du 30 était axée sur ce sujet, parce que, comme je l'ai dit, je crains toujours que nous ne nous concentrions sur un seul problème - réglons le problème du logement ou celui du transport en commun. Ici, nous avons eu de grandes conversations sur l'orientation économique de ce pays. À CUI, nous avons quelques programmes qui se concentrent sur les centres-villes, les rues principales et les économies qui s'y trouvent. Je me demande ce que vous pensez de la manière de stimuler une conversation alors que nous sortons d'une période ... post-COVID ... Peut-être que l'inflation s'ajustera. Peut-être que l'inflation s'ajustera. Peut-être que nous aurons la paix. Je n'en sais rien. Quel type d'économie pensez-vous que nos communautés devraient contribuer à construire ? Qui veut répondre en premier ? Patti ... Oh Jeb ...

 

Jeb Brugmann Je peux partir d'un point de vue... Je n'en ai aucune idée.

 

Mary W Rowe Et c'est très bien.

 

Patti Pon C'est ma réponse.

 

Mary W Rowe C'est peut-être une partie de ce que nous savons. C'est que... parce que je regarde l'expérience américaine où ils se contentent de jeter des tonnes d'argent, nous ne faisons pas cela. Et c'est peut-être ce que nous disons, c'est-à-dire que nous ne pensons pas qu'il y ait une grande stratégie. Nous voulons faire quelque chose ...

 

Jeb Brugmann Je pense qu'il y a tellement de choses difficiles qui doivent être discutées et approfondies, et il y a tellement d'intérêts provenant de différentes perspectives de valeur que la conversation doit être mise en place. Et c'est ce que je disais, mon premier point est - il faut mettre en place un processus stratégique qui, vous savez, dans la mesure où je le connais un peu, est comme la stratégie nationale pour le logement. Et c'est ce que je dis... Et probablement mieux que la façon dont cela a été fait.

 

Mary W Rowe Mais qu'est-ce que ce serait, Jeb ? Ce serait quoi ? Eh bien.

 

Jeb Brugmann Je veux dire qu'il est évident qu'il y a une énorme conversation à avoir : allons-nous continuer à être une économie de ressources produisant sans valeur ajoutée ou y a-t-il quelque chose d'autre que nous pouvons réellement faire ? Parce que, vous savez, citer quelques entreprises technologiques canadiennes et dire que nous allons tirer parti de l'IA et devenir un centre d'innovation en IA dans le monde, c'est toute la belle pensée canadienne. C'est la façon canadienne d'être. C'est comme si, bien sûr, nous pouvions être les meilleurs. Mais il y a la réalité de la géopolitique, et l'économie du système signifie qu'il n'y a probablement que peu de choses que nous pouvons faire du point de vue de l'avantage concurrentiel. Nous avons besoin d'une analyse qui nous permette de comprendre quelles sont les véritables opportunités. Il pourrait s'agir de la production de logements à l'échelle mondiale, parce qu'il y a une crise et que nous avons des problèmes à résoudre. Si nous concentrons nos ressources sur cette réflexion, en Colombie-Britannique, il y a eu beaucoup d'innovation dans le secteur de la construction.

 

Mary W Rowe Mais, vous savez, nous avions l'habitude d'exporter la qualité de nos villes. Mais vous savez, nous avions l'habitude de ... Nous avions l'habitude d'avoir toutes les villes dans lesquelles vous êtes, elles étaient considérées comme ... Dans le top 10 à travers le pays, à travers le monde. Je pense que c'est une question. Mais, vous savez, nous subventionnons également les usines de batteries. Nous faisons toutes sortes de choses intéressantes. Quelqu'un d'autre a-t-il une idée à ce sujet ? Fanny a levé la main en regardant l'usine de batteries et bientôt, comme je l'ai dit, l'usine de batteries.

 

Fanny Tremblay-Racicot Je suis comme à l'aide, à l'aide. Tout cela est ancré dans l'économie linéaire. Ce n'est pas circulaire, c'est basé sur l'extraction des ressources. Je ne vois donc pas comment nous allons résoudre la question de la transition énergétique en investissant dans des batteries sur des terres humides.

 

Mary W Rowe Oui, je sais. Je crains d'être d'accord avec vous sur ce point. Mais je sais que ces communautés sont très... Mais c'est une partie de ce que Katz disait. Il disait que tout l'argent qui est injecté dans ce secteur aux États-Unis n'est en fait que de l'étalement industriel et qu'il ne crée pas d'emplois dans les villes, dans les centres-villes. Patti, vous travaillez dans le secteur des ressources. Vous êtes dans le ventre de la bête.

 

Patti Pon Nous sommes certainement ...

 

Mary W Rowe Quel type de conversation pensez-vous qu'il soit possible d'avoir sur la relation entre l'économie et les communautés ?

 

Patti Pon Eh bien, je veux dire que dans le cas du secteur des ressources, pour le meilleur ou pour le pire, et cela pourrait être un indicateur ou une pierre de touche, cette conversation a lieu en Alberta. Certaines des plus grandes sociétés pétrolières et gazières, qui s'appellent aujourd'hui sociétés d'énergie, envisagent d'autres solutions, notamment le captage du carbone. Si vous voulez acheter le pétrole le plus propre, vous devriez l'acheter au Canada, pas en Arabie Saoudite. C'est vrai. Les Canadiens le savent-ils ? Savent-ils que cette conversation a lieu en Alberta ? En fait, les conversations sur l'énergie propre se déroulent dans le cadre du laboratoire Energy Futures de l'Alberta.

 

Mary W Rowe Et il y a des gens qui parlent de l'hydrogène dans le chat. Il y a donc des gens qui savent, mais je ne pense vraiment pas qu'il s'agisse d'un récit... Votre première ministre ne raconte pas cette histoire. Elle raconte un tas d'autres histoires, mais ...

 

Patti Pon C'est pourquoi nous avons besoin de créatifs, de citoyens et de communautés sur le terrain, n'est-ce pas ? Pour en revenir à ce que tu disais, Mary, à propos des États-Unis et de l'argent qu'on y jette, l'autre chose qu'ils ont, c'est que ? L'autre chose qu'ils ont, c'est que... Toute la population du Canada pourrait tenir en Californie... Ils ne sont pas si éloignés l'un de l'autre. Ils ne sont pas littéralement très éloignés les uns des autres. Vous savez, lors de la discussion, j'ai dit que si nous considérions nos villes comme des laboratoires vivants où nous pouvons faire la preuve du concept, où dans la communauté nous nous connaissons parce que nous rompons le pain ensemble, nous nous voyons dans d'autres contextes. On est tout le temps dans le même cercle. Nous travaillons à la vitesse de la confiance. Grâce à cela, nous pouvons réaliser ces petites expériences d'une manière qui n'est pas nécessairement possible lorsque des milliers de kilomètres nous séparent. Zoom ne va pas faire grand-chose pour nous relier et se réunir une fois par an grâce à CUI ne va pas nous mener bien loin. Mais je vous encourage tous, si ce n'est déjà fait, à entreprendre un voyage de réconciliation. Apprenez à connaître les peuples d'origine et les premiers peuples de votre terre et de votre territoire et apprenez comment ils évoluent dans ce monde. Que pouvons-nous faire ? Nous devons rétablir la confiance, Mary. Et je sais que dans ma communauté, il y a très peu de confiance avec le gouvernement. Allons donc vers les communautés où la confiance règne, et c'est en fait le secteur à but non lucratif et les entreprises, les chefs d'entreprise. Nous savons donc que, dans ce cas, pourquoi ne pas les utiliser ? C'est la raison pour laquelle vous construisez vos petites expériences et vous formalisez l'hypothèse parce que vous examinez les ressources et les atouts dont vous disposez, qui est le plus digne de confiance, quels sont les dons les plus importants ? Qu'est-ce que vous connaissez le mieux ? Même si j'avais un premier ministre qui racontait cette histoire, qui la croirait de toute façon ? C'est une élue.

 

Mary W Rowe Oui, je sais. Exactement.

 

Patti Pon Alors pourquoi consacrer de l'énergie à cela alors que si vous redirigez l'énergie vers ceux qui ont confiance, que les gens croient, qui peuvent apporter un changement même à un petit niveau, à un niveau granulaire. Pourquoi ne pas essayer cela ?

 

Mary W Rowe Je ne sais pas si vous prenez des résolutions pour le Nouvel An, mais il est intéressant de se demander dans quels types d'environnements nous pourrions nous placer l'année prochaine pour nous exposer à... ? Existe-t-il d'autres approches permettant d'instaurer un sentiment de confiance commune ? Donnie, vous avez travaillé dans le secteur des parcs pendant des années.

 

Donnie Rosa Je l'étais.

 

Mary W Rowe C'est en partie de cela qu'il s'agit, n'est-ce pas ?

 

Donnie Rosa Oui. Et, vous savez... à 100 % et je dois dire deux choses, d'abord sur les commentaires de Patti et sur l'idée que nous devons, en tant que Canadiens, reconnaître quand il y a de l'écoblanchiment et être capables, vous savez, de prendre nos décisions avec sagesse, de nous assurer que nous ne voyons pas, vous savez, de meilleures émissions de carbone par rapport à pas d'émissions de carbone. Quel est le choix ? Je voulais aussi dire que les personnes non logées ne sont pas le problème et que nous nous concentrons sur les personnes non logées en tant que problème. Le problème, c'est le logement, le manque de logements, le manque d'options en matière de logement. Et nous passons tellement de temps et d'énergie à poursuivre et à attaquer les populations non logées. Nous devons faire volte-face et comprendre que ce n'est pas ainsi que nous résoudrons le problème. Et où dépensons-nous notre énergie ? Enfin, vous avez demandé qui manquait au sommet. Je pense que j'aimerais, lors des prochains sommets, entendre davantage de voix d'architectes qui sont inlassablement curieux et qui construisent des communautés, pas seulement des structures, mais qui travaillent à la construction de communautés. Et ce sont là quelques-uns des esprits créatifs qui existent, pour reprendre les propos de Patty.

 

Mary W Rowe Oui, le comité de conception nous a fait part de ses commentaires. Il y en avait dans le public, mais beaucoup d'entre eux... et certains d'entre eux sont sur le chat. Mais je vous comprends. Il y a d'autres secteurs et bien sûr la diversité des points de vue. Il nous reste quelques minutes. Une dernière réflexion sur ce que devraient être, selon vous, les priorités ? Oui. M. Brugmann ...

 

Jeb Brugmann Eh bien, vous savez, cette idée est peut-être à l'arrière-plan de cette conversation, mais certainement dans mon esprit en tant que personne plus proche, à savoir - je ne sais pas dans quelle mesure nous, en tant que communauté, définissons la pratique communautaire de manière générale. Nous avons une certaine diversité ici, et nous ferons appel à des professionnels de la conception et à d'autres choses de ce genre. Je pense qu'au Canada, il y a quelque chose... Peut-être que c'est partout - si nous ne nous engageons pas et si nous ne construisons pas de mouvements sociaux, je ne sais pas ce que nous obtiendrons de cette grande innovation. Par exemple, si le logement est le problème, il faut un mouvement social transnational plus concerté autour de cette question pour amener tous les niveaux de gouvernement qui sont complaisants par nature, à faire toutes les choses que nous savons qu'ils peuvent faire. Et je ne sais pas, Patti, si vous seriez d'accord avec moi ou avec Donnie, mais on a l'impression qu'en ce qui concerne les peuples indigènes, je ne sais pas s'il s'agit d'un changement culturel parce qu'il ne s'agissait pas d'un mouvement social typique au sens large, sociétal, bien sûr au sein des nations, il y a un mouvement, mais il s'est produit un changement qui consiste davantage à reconnaître et à poursuivre le travail qui doit être fait pour que nous puissions apprendre de cela aussi. Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ce changement, mais il me semble que même dans notre conversation lors de ce sommet, il y a une plus grande acceptation, une plus grande compréhension, une plus grande envie d'apprendre et une plus grande reconnaissance. Il y a donc là une leçon que nous pourrions appliquer à d'autres questions. Mais la base n'exerce pas une pression suffisante sur une organisation.

 

Mary W Rowe OK, le courant passe à la base. Fanny, dernière réflexion.

 

Fanny Tremblay-Racicot Merci. Dernière réflexion. Cela me fait penser au modèle des zones d'innovation au Québec pour le développement économique qui oblige les institutions d'enseignement et de recherche, l'industrie, à élaborer un plan de développement économique local et à appliquer ce modèle de zone d'innovation au développement communautaire. Je vais donc y réfléchir. Je vais donc y réfléchir.

 

Mary W Rowe C'est une bonne idée, Donnie et Patti.

 

Donnie Rosa J'apprécie, Mary, que ces conversations aient lieu. Je pense que si vous aviez laissé votre trou de coude comme un signe de mode, votre mère aurait été contente. C'est tout ce que j'ai à dire.

 

Mary W Rowe Patti ?

 

Merci beaucoup. Venez à Calgary. Nous serions ravis de vous montrer ce qui se passe ici. Nous travaillons en permanence avec nos amis du développement économique et touristique. Et nous créons... Il s'agit d'un changement de système. Et ce changement de système passe par un changement d'état d'esprit, n'est-ce pas ? Allez voir Peterson ... Et nous devons travailler à ce changement de mentalité. Et pour y parvenir, il faut que les gens ressentent quelque chose au lieu de dire "Nous n'avons pas assez de ceci et nous n'avons pas assez de cela", nous devons ressentir des choses les uns pour les autres et cela se fait au niveau local.

 

Mary W Rowe Vous savez, je dis souvent que les villes sont un acte d'empathie.

 

Patti Pon Absolument. Ils doivent l'être. Et lorsque ce n'est pas le cas, comme nous l'avons vu ces derniers jours, c'est là que nous avons des problèmes. Nous devons nous le rappeler. Nous voulons être généreux et empathiques.

 

Mary W Rowe Profitez donc tous d'un moment d'empathie urbaine au cours des deux prochaines semaines, pendant que vous faites une pause. Nous reviendrons ... Dans une semaine, nous aurons un CityTalk sur le défi que représente pour Toronto une nouvelle stratégie de développement économique qui soit inclusive, tournée vers l'avenir et qui tienne compte de la diversité et des différentes échelles, et tout ce genre de choses. C'est donc dans une semaine pour ceux d'entre vous que cela intéresse. Vous recevrez une lettre d'information à ce sujet. Entre-temps, nous publierons, Hope Springs Eternal, l'équipe qui... Merci pour toutes vos félicitations à propos du 30 novembre. L'équipe qui a produit le 30 novembre est ici présente. Wendy, notre vidéaste, André, notre podcasteur, puis Sam, Emily, Laura et toute une équipe qui a assuré la logistique. Ils m'ont dit que tous les enregistrements du 30 seront bientôt mis en ligne. Vous pourrez donc les regarder, vous pourrez vous regarder vous-mêmes, vous pourrez regarder les autres, vous pourrez les envoyer à vos amis. Et ce qui est important, c'est que rien de tout cela n'est vraiment rapide. Nous apprenons, nous apprenons et nous apprenons encore, et nous nous écoutons les uns les autres. Et la troisième fois, nous l'entendons peut-être, vous savez ? Je suis donc très reconnaissante à Jeb, Fanny, Patti et Donnie de revenir avec nous, de venir à Ottawa, mais aussi de nous aider à poursuivre le processus de création de sens. J'espère que nous passerons des fêtes de fin d'année paisibles, plus paisibles que celles que nous avons connues jusqu'à présent. Et je vous remercie de vous être joints à nous. Nous nous reverrons en 2024. Et je verrai certains d'entre vous à Toronto la semaine prochaine pour le dernier CityTalk de la saison. Merci à tous.

Audience complète
Transcription de la salle de discussion

Note au lecteur : Les commentaires sur le chat ont été édités pour faciliter la lecture. Le texte n'a pas été modifié pour des raisons d'orthographe ou de grammaire. Pour toute question ou préoccupation, veuillez contacter events@canurb.org en indiquant "Commentaires sur le chat" dans la ligne d'objet

11:58 AM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Bienvenue à tous ! Nous vous invitons à nous saluer dans le chat avant de commencer. Dites-nous d'où vous regardez ! Veuillez régler vos paramètres de chat sur "Tout le monde" afin que tout le monde puisse lire vos commentaires. Amplifiez la conversation sur les médias sociaux ! @canurb #citytalk

11:59 AM De Beate Bowron à Tout le monde :

Bonjour du centre-ville de Toronto.

12:00 PM De Mary W. Rowe à tous :

Changez les paramètres de votre gang pour TOUT LE MONDE 🙂

12:00 De Don Young à tout le monde :

Don Young, Fédération des associations de résidents du sud de Toronto

12:01 PM De Mary W. Rowe à Tout le monde :

Ici Mary Rowe, qui apprécie Charlie Brown !

12:01 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Nous enregistrons la session d'aujourd'hui et la partagerons en ligne la semaine prochaine sur canurb.org/citytalk-canada/ Nous avons activé le sous-titrage pour la session d'aujourd'hui. Nous espérons que cette session sera aussi interactive que possible, alors n'hésitez pas à partager vos commentaires, références, liens ou questions dans le chat. Nous espérons que cette session sera aussi interactive que possible. N'hésitez donc pas à partager vos commentaires, références, liens ou questions dans le chat. Veuillez noter qu'étant donné la durée limitée de ces sessions, nous ne sommes pas en mesure de répondre aux mains levées. Vous avez des questions spécifiques à poser aux panélistes ? Postez-les dans le chat, et nous essaierons d'y répondre le plus possible. Les réponses aux questions et les ressources supplémentaires seront fournies dans le chat par le personnel de l'IUC.

Amplifiez la conversation sur les médias sociaux ! @canurb #citytalk

12:01 PM De Jeb Brugmann à Tout le monde :

Bonjour à tous - Jeb Brugmann de Resilient Cities Catalyst (Toronto- aujourd'hui à Haliburton, ON en train de regarder les dindes sauvages se promener).

12:02 PM De Abigail Slater à Tout le monde :

Bonjour de Tkaranto de city talk super fan

12:03 PM De Deb Moore à Tous :

Salutations de Victoria, BC

12:03 PM De adam redish à Tout le monde :

Salutations du centre-ville de Toronto

12:04 PM De Claire Noble à Tout le monde :

Salutations de Calgary

12:04 PM De Minu Benny à Tout le monde :

Salutations de Kitchener, Ontario

12:04 PM De Dina Graser à Tout le monde :

Bonjour de Toronto

12:04 PM De Roland Dorsay à Tout le monde :

Et d'Ottawa

12:04 PM De Kailey Lamont à Tout le monde :

Bonjour de Edmonton

12:04 PM De Emma Cochrane à Tout le monde :

Bonjour d'Ottawa

12:05 PM De Marla Zucht à Tout le monde :

Bonjour. Je suis heureux de me joindre à vous depuis le territoire non cédé partagé par la nation Squamish et la nation Lil'wat, le territoire que nous connaissons aujourd'hui sous le nom de Whistler.

12:05 PM De Erwin Dreessen à Tout le monde :

Salutations d'Ottawa. (Je n'y ai pas participé.)

12:05 PM De Neil Chadda à Tout le monde :

Bonjour de la ville de Brampton

12:05 PM De Heather Galbraith à Tout le monde :

Hello/Bonjour all from Calgary

12:07 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Le premier rapport sur l'état des villes canadiennes est un appel à un changement clair et concret qui prend en compte la prise de décision, l'élaboration des politiques, les choix d'investissement, les pratiques commerciales et les normes communautaires. Le rapport, qui est maintenant disponible, a été publié à Ottawa lors du sommet sur l'état des villes canadiennes et nous encourage tous à faire preuve de courage et de réflexion en appliquant ce que nous avons appris dans le cadre de COVID-19.

Lire ici :

https://canurb.org/publications/the-state-of-canadas-cities-report/

Fanny Tremblay-Racicot, Professeure agrégée, École Nationale d'Administration Publique (Québec, QC)Fanny Tremblay-Racicot est professeure titulaire en administration municipale et régionale à l'École nationale d'administration publique (ENAP) et directrice du Centre de recherche sur la gouvernance (CERGO). Son programme de recherche porte sur les réformes institutionnelles, les instruments de politique publique et les stratégies de gestion pour atteindre les objectifs de développement urbain durable. Avec de nombreuses publications sur la gouvernance des transports et de l'aménagement du territoire, ses projets de recherche actuels portent sur l'analyse des politiques territoriales pour l'économie circulaire, l'accessibilité financière des aménagements axés sur les transports en commun, et l'utilisation des nouveaux pouvoirs fiscaux municipaux au profit de la transition énergétique dans les transports et l'aménagement.

https://enap.ca/

@ENAP_Universite

12:08 PM De Roland Dorsay à Tout le monde :

Lors de la session du 30 novembre, il a été question de la nécessité pour les villes d'obtenir plus de fonds pour faire davantage ce qui doit être fait. Comment les villes peuvent-elles persuader les provinces (et le gouvernement fédéral) de leur déléguer davantage de responsabilités et de pouvoirs de collecte de fonds ?

12:15 PM D'Emily Wassmansdorf (CUI) à tout le monde :

Donnie Rosa, directeur exécutif, services communautaires, Première nation Squamish - Ḵ'iyáx̱an, Sḵwx̱wú7mesh Úxwumixw (Vancouver, BC)Avec plus de 30 ans d'expérience dans les parcs, les loisirs, la planification, la gestion des installations, les opérations, les arts, la culture et le développement communautaire, plus récemment en tant que directeur général/chef de l'administration du Vancouver Park Board. Donnie Rosa (ils/elles) est actuellement directeur exécutif de la Première nation Squamish, où il dirige la construction de plus de 600 nouveaux logements, les Senáḵw, la planification communautaire, la sécurité de la communauté et les opérations dans la réserve. Donnie a récemment terminé sa présidence de la BC Recreation and Parks Association, a été directeur de Canadian Parks & Recreation et membre du conseil d'administration de la Pacific National Exhibition (PNE). Il continue d'être un leader d'opinion dans la province et le pays en ce qui concerne les parcs, les loisirs, le leadership et la collaboration avec la communauté.

https://www.squamish.net/

@SquamishNation

Patti Pon, présidente-directrice générale, Calgary Arts Development (Calgary, AB)La présidente-directrice générale de Calgary Arts Development, Patti Pon, est une championne chevronnée de la communauté et des arts, qui a fait ses preuves en matière de leadership et de service à Calgary et ailleurs. Patti possède une expérience profonde et diversifiée dans le secteur des arts. Elle a accédé au poste de présidente-directrice générale après avoir occupé le poste de directrice du développement des ressources au sein de Calgary Arts Development. Avant de travailler à Calgary Arts Development, Patti a occupé un certain nombre de postes de direction dans des organisations artistiques, principalement en Alberta. Elle est membre du conseil d'administration de la Fondation Agora, qui publie le Philanthropist Journal, et préside le comité de programme des sommets nationaux des leaders de l'Action Chinese Canadians Together (ACCT) de 2019, 2021 et 2023. 2021 et 2023 et est la première femme de couleur élue au conseil d'administration du Calgary Stampede.

https://calgaryartsdevelopment.com/

@CalgaryArtsDev

De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde 12:19 PM

Pour en savoir plus sur Patti, participez à un CityTalk en tête-à-tête avec Mary W. Rowe :

https://canurb.org/citytalk-news/citytalk-podcast-art-for-our-cities-sake-a-conversation-with-patti-pon/

12:20 PM De Morgan Vespa à tout le monde :

Merci beaucoup pour ces commentaires !

12:21 PM De Christopher Clacio à Tout le monde :

Si l'on parle de notre pays et de notre avenir, il faut organiser la prochaine conférence à Winnipeg, dans le centre du Canada.

12:22 PM De Tim Douglas à Tout le monde :

Il est vraiment intéressant d'élargir notre réflexion sur la diversité, qui ne se limite pas à l'apparence physique, mais s'étend à la diversité de pensée - nous devons être constamment ouverts à des idées et des perspectives différentes et faire jouer davantage ce muscle.

12:23 PM De adriana dossena à Tout le monde :

La pensée créative n'est pas seulement nécessaire pour résoudre les problèmes, mais aussi pour encadrer et traiter les questions et les valeurs.

12:23 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Jeb Brugmann, directeur fondateur, Resilient Cities Catalyst (Toronto, ON & New York, NY)Jeb a une carrière de 35 ans à travailler avec les villes pour établir de nouvelles pratiques pour la durabilité locale, l'équité sociale et la justice. Dans les années 1980, en tant que coordinateur national des élus locaux pour la responsabilité sociale, il a dirigé la création du mouvement des villes sanctuaires aux États-Unis. En 1989/90, il a fondé ICLEI - Local Governments for Sustainability (Gouvernements locaux pour le développement durable) et, en tant que secrétaire général de 1990 à 2000, il a mis sur pied l'organisation mondiale. À ce titre, Jeb a mis en place l'initiative mondiale Agenda 21 local, parrainée par les Nations unies, pour la planification de la durabilité urbaine, qui, en l'an 2000, avait impliqué plus de 6 400 communautés dans 113 pays. Il a également cofondé la campagne "Cities for Climate Protection" de l'ICLEI, qui a engagé plus de 500 villes dans la planification de l'atténuation du changement climatique.

https://www.rcc.city/

@CitiesCatalyst

12:24 PM De Hartmut Steinke à Tout le monde :

une conversation si viscérale

12:25 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Bienvenue aux nouveaux membres ! Nous vous rappelons que vous devez régler vos paramètres de chat sur "Tout le monde" afin que nous puissions tous voir vos commentaires.

12:28 PM De Dina Graser à Tout le monde :

Non non Jeb, je n'ai pas supervisé la stratégie nationale pour le logement ! (Mais merci pour la promotion, LOL). J'ai aidé à diriger le National Housing Collaborative, un collectif d'acteurs du secteur du logement qui a formulé des recommandations pour informer la stratégie nationale du logement.

12:29 PM De Mostafa Kheireddine à Tout le monde :

Un thème stimulant. La pensée créative doit certes apporter des solutions techniques à la ville et aux communautés, mais elle doit surtout rapprocher les cultures pour la paix et le développement.

12:29 PM De Patti Pon à Tout le monde :

Tout à fait d'accord !

12:30 PM De George Howie à tout le monde :

En 1900, VanHorne met en place des voies ferrées à roues pour les villes de Toronto à Kingston.

12:31 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Vous avez des questions spécifiques à poser aux intervenants ? Posez-les dans le chat, et nous essaierons d'y répondre le plus possible.

12:33 PM De George Howie à tout le monde :

Aujourd'hui, nous disposons d'un service de transport à grande vitesse vers Peterboro, une nouvelle communauté comprenant des maisons et des bâtiments d'usine produits en série.

12:35 PM De Dustin Martin à Tout le monde :

En tant qu'urbaniste, je constate qu'une grande partie de la politique du logement est axée sur l'augmentation de l'offre de logements sur le marché, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps. Cependant, j'ai constaté que l'on mettait moins l'accent sur le logement non marchand et sur les solutions créatives qui pourraient augmenter l'offre de logements non marchands, comme les coopératives d'habitation, les logements supervisés et les sociétés de développement municipal qui poursuivent le développement là où le marché privé n'est pas présent. Ce sujet a-t-il été abordé et, le cas échéant, des idées créatives ont-elles été partagées à ce sujet ?

12:35 PM De Erwin Dreessen à tout le monde :

Avec un gouvernement régressif comme celui de Doug Ford en Ontario, la solution de rechange fédérale est une aubaine !

12:37 PM De adriana dossena à Tout le monde :

Des discussions ont-elles eu lieu avec les représentants fédéraux pour envisager des modèles de gouvernance bio-régionale incluant les Premières nations et un cadre pour aligner les secteurs ?

12:40 PM De George Howie à tout le monde :

L'argent des investisseurs est disponible pour les projets du gouvernement. L'argent des investisseurs est disponible pour les projets gouvernementaux, y compris les nouveaux procédés de traitement des déchets à l'hydrogène à basse température 150c approuvés en Ontario mais non utilisés non incinération des ordures ménagères à l'hydrogène ou à l'engrais stérile 1 camion à ordures toutes les 30 minutes Les décharges sont des mines d'or pour produire des fonds pour ces nouvelles communautés.

12:41 PM De Beate Bowron à Tout le monde :

Merci, Dustin, je m'interroge également sur l'accent mis sur les logements du marché alors qu'il me semble que notre véritable problème est celui des logements abordables et stables à long terme. Les commentaires sur les idées de nouveaux/anciens programmes fédéraux de logement DOIVENT insister sur le fait que les profits doivent être retirés de tout nouveau programme.

2:42 PM De Mostafa Kheireddine à Tout le monde :

Tout à fait d'accord avec Patti Pon

12:42 PM De George Howie à Tout le monde :

re Garbage to hydrogen.

12:43 PM De Beate Bowron à Tout le monde :

En ce qui concerne les problèmes liés à notre constitution, le ministère fédéral des affaires urbaines des années 1970 pourrait-il être rétabli maintenant ou les provinces se sont-elles tellement éloignées de cette possibilité qu'il y aurait un énorme tollé ?

12:43 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Comme toujours, le chat CityTalk est réfléchi, provocateur et dynamique ! Amplifiez la conversation sur les médias sociaux ! @canurb #citytalk

12:43 PM De Jeb Brugmann à Tout le monde :

En gros : Les collectivités locales urbaines qui disposent de droits aériens et les gouvernements régionaux qui disposent de terrains "vierges" susceptibles de convenir à la construction de nouveaux logements peuvent collectivement recruter, s'engager, innover en matière de produits et de financement et, en fin de compte, accorder des permis de construire préférentiels avec une communauté de praticiens du développement qui construiront ce dont on a besoin.

12:44 PM De sam shukor à Tout le monde :

s'agit-il de colonialisme ou de capitalisme ?

12:44 PM De George Howie à Tout le monde :

inventé en Italie voir BHR energy pour ce convertisseur d'ordures en hydrogène qui crée des fonds pour de nouvelles communautés

12:46 PM De Gil Penalosa à Tout le monde :

Il s'agit de champions, d'hommes d'action. Après des décennies d'échecs au niveau des villes et des provinces, les ministres provinciaux du logement, Rav Kahlon (C.-B.) et Sean Fraser (Féd.), ont tout fait basculer. Du bla-bla à l'action. À eux deux, ils ont fait plus pour résoudre la crise du logement, pour construire des communautés, pour la proximité, que les villes depuis 2000. Il est amusant de constater que certaines villes réclament aujourd'hui l'autonomie après avoir connu l'étalement urbain, le zonage unique, les villes mauvaises pour la santé mentale et physique, l'environnement, la mobilité. Il est urgent de faire des villes radicalement différentes des 50 dernières années. C'est faisable.

12:48 PM De sam shukor à Tout le monde :

Bonjour Mary, si vous vous souvenez, je vous ai rencontrée au syposium de l'école d'architecture DDes. Cette discussion est très intéressante car je travaille actuellement sur la revitalisation des places en bandes en s'attaquant aux fragilités de la communauté. J'aimerais beaucoup poursuivre la discussion avec vous et avec Patti. C'est très intéressant.

12:48 PM De Patti Pon à Tout le monde :

Avec les villes comme laboratoires vivants, nous pouvons entreprendre nos "petites expériences avec une intention radicale" pour démontrer la preuve du concept et ensuite identifier les éléments qui nous donneront la capacité de passer à l'échelle supérieure.

12:49 PM De Dina Graser à Tout le monde :

J'adore ce concept, Patti.

12:50 PM De Asha Jayaraman à Tout le monde :

Parallèlement à l'audit colonial, n'aurions-nous pas également besoin d'un audit sur l'inclusion (économique, culturelle) des nouveaux arrivants ? (le vaste accès à l'expérience vécue, à la résolution créative de problèmes, aux qualifications académiques qui se heurtent actuellement à des obstacles débilitants dans l'accès même au marché du travail d'une manière respectueuse de ces expériences, qualifications par rapport à l'abandon du marché canadien pour des marchés plus grands et plus respectueux, en particulier pour les femmes racialisées).

12:56 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à Tout le monde :

Merci de vous joindre à nous ! Il ne reste plus que 5 minutes. Continuez la conversation #CityTalk @canurb Si vous avez des questions sur lesquelles vous aimeriez que nous fassions un suivi, veuillez les envoyer à cui@canurb.orgFor. Pour des conversations plus critiques, rejoignez-nous le 21 décembre pour CityTalk | Live - Comment pouvons-nous construire une économie dynamique et inclusive dans la plus grande ville du Canada ? Nous avons enregistré la session d'aujourd'hui et nous la partagerons en ligne avec la transcription du chat et les principaux points à retenir dans une semaine sur canurb.org/citytalk-canada/.

Restez informé en vous inscrivant à notre lettre d'information : https://canurb.org/subscribe/

12:56 PM De Asha Jayaraman à Tout le monde :

Initiative du gouvernement britannique visant à créer rapidement un MVP (Minimum Viable Product) en créant une API ouverte (initiative rAPId, pas encore de site web) et un Evidence House (ensembles de données) dans tous les départements/ministères - peut-être une perspective de construction de pilotes rapides et réfléchis pour passer à l'échelle https://www.youtube.com/watch?v=aZM4N2auWcI&t=319s

12:57 PM De Patti Pon à Tout le monde :

Et les grands mouvements commencent au niveau LOCAL

12:58 PM De Erwin Dreessen à Tout le monde :

L'Alliance contre le sans-abrisme fait du bon travail !

12:59 PM De sam shukor à Tout le monde :

Je pense que nous devons travailler ensemble pour créer une stratégie canadienne de revitalisation des structures existantes, des lieux, des zones chères à la communauté, etc. J'espère qu'il ne s'agit pas d'une réflexion à moitié aboutie. Je vous remercie et vous souhaite à tous beaucoup de succès.

12:59 PM De adriana dossena à Tout le monde :

Approche biorégionale = liée à la terre, au sol, à l'eau, à l'énergie, à l'héritage culturel et naturel intergénérationnel, à la continuité de la planification, à l'archétype du vernaculaire pour la conception, l'éducation, le développement et les communautés résilientes, régénératrices, basées sur le lieu et participatives - tous les ingrédients sont reconsidérés d'une manière nouvelle qui construit des réseaux et des espaces sûrs pour le changement des systèmes.

12:59 PM De Alysson Storey à Tout le monde :

En tant que conseillère municipale qui se préoccupe de cette question tous les jours, j'apprécie énormément cette conversation. Merci à tous.

01:00 PM De adam redish à Tout le monde :

Excellente conversation aujourd'hui - et le sommet du 30 novembre était formidable - merci d'avoir organisé ce dialogue. Continuez comme ça !

01:00 PM De Dustin Martin à Tout le monde :

Merci à tous ! Excellente conversation !

01:00 PM De Gil Penalosa à Tout le monde :

Merci à tous, en particulier à Mary pour ses sessions toujours intéressantes et utiles.

01:00 PM De Emily Wassmansdorf (CUI) à tout le monde :

Pour des conversations plus critiques, rejoignez-nous le 21 décembre pour CityTalk | Live - Comment pouvons-nous construire une économie dynamique et inclusive dans la plus grande ville du Canada ? Gardez un œil sur nos réseaux sociaux pour l'annonce de l'inscription.

01:00 PM De Kim Sare à tout le monde :

Discussion très intéressante - merci !

01:00 PM De Asha Jayaraman à Tout le monde :

Merci pour ce forum ! Bonnes fêtes de fin d'année !

01:00 PM De Minu Benny à tout le monde :

Merci à tous. Excellente conversation !

01:01 PM De Mostafa Kheireddine à Tout le monde :

Merci pour cette discussion inspirante

01:01 PM De Regan Hogan à Tout le monde :

Merci pour ce document ! Beaucoup de choses à apprendre et à appliquer à ma communauté de St. John's, NL. J'attends avec impatience d'autres discussions sur la ville ! Prenez soin de vous et passez de bonnes fêtes de fin d'année.

01:01 PM De JOSE JUAN MEDINA CARDONA à Tout le monde :

Les villes doivent continuer à innover dans leurs approches de zonage pour répondre à l'évolution dynamique des besoins et des préférences en matière de logement. Il s'agit notamment d'intégrer un zonage à usage mixte et de prendre en compte l'impact des plateformes numériques sur les zones résidentielles. Merci à tous !

01:01 PM De George Howie à Tout le monde :

Meilleure discussion avec des contours positifs